C’est dans deux mois, plus précisément vers le 9 ou 10 juillet prochain, que le monde musulman fêtera en grandes pompes AId Adha 2022.
Toutefois, ce grand évènement religieux et social, qu’aucun pays musulman ne pourra célébrer mieux que les sénégalais, est pour le gouvernement dakarois imminent et requiert, eu égard au contexte politique préélectoral particulier notamment législatif, une forte mobilisation dès aujourd’hui, pour que cette fête soit réussie à tous les égards.
C’est ce qu’on peut tirer du protocole d’accord d’exportation vers le Sénégal voisin des moutons de sacrifices pour la fête de tabaski prochaine depuis la Mauritanie, signé hier jeudi 5 mai courant entre la Nouakchott et Dakar, au terme d’une réunion tenue dans la capitale mauritanienne entre le ministre sénégalais de l’Elevage et des Productions animales M. Aly Salah Diop et son homologue mauritanien Mohamed Ould Soueidatt.
Une rencontre sanctionnée par des décisions dont l’exonération de toutes les taxes et patentes pour cette année pour une période de 105 jours au lieu de 90 jours, afin de simplifier les procédures de contrôle et d’aménagement des points de vente, pour être équipés de tous les moyens de confort tels que l’eau, l’éclairage, les aliments de bétail, en plus des mesures préventives contre la pandémie de la Covid-19.
Le but de cette visite est, selon le ministre sénégalais de l’Elevage et des Productions animales, de partager avec les acteurs mauritaniens toutes les mesures prises par le Sénégal en préparation de la fête de l’Aïd al-Adha, mettant en exergue la contribution appréciable de l’importation des moutons de sacrifice de la Mauritanie à la couverture des besoins du Sénégal.
En termes de chiffres, cet apport a atteint l’année dernière 810 000 têtes d’ovins soit 62,97% du total des importations de sacrifices du Sénégal.
« Les hautes autorités sénégalaises, avaient pris, sur ordre du président Macky Sall, un certain nombre de mesures qui faciliteront sans doute l’exportation du bétail vers le Sénégal et amélioreront les conditions d’accès des commerçants mauritaniens aux marchés sénégalais », a-t-il ajouté.