Ousmane Sonko a tenu samedi passé un meeting à Dakar Arena, en préparation de la campagne des Législatives. A l’entame de son propos, le Premier ministre a remercié ses militants, principalement ceux qui sont à Ziguinchor, sans qui rien n’aurait pu être possible.
« Ce qui s’est passé à Ziguinchor est un tournant dans le projet. Sans leur combativité, jamais je ne serais devenu Premier ministre, jamais Bassirou Diomaye Faye ne serais à la tête du pays. Je n’ai pas encore posé mes pieds à Ziguinchor depuis le début du mandat de Bassirou Diomaye Faye, c’est parce que je suis occupé avec les dossiers de la république », a-t-il fait savoir.
Ousmane Sonko a expliqué qu’avec l’affaire Adji Sarr, quand il a compris que la bataille ne sera pas gagnée dans les tribunaux, il a pris la décision de gagner du temps et de se faire juger par contumace. Ainsi, il prit la décision, en douce, de se rendre à Ziguinchor car il était conscient que les jeunes allaient se battre corps et âme pour que les forces de l’ordre ne mettent pas la main sur lui. « J’ai dit à mes avocats qu’il fallait gagner du temps, ils m’ont dit que c’était impossible que je sois jugé par contumace », a-t-il fait savoir.
La vie carcérale de Ousmane Sonko n’a pas été facile. Selon l’ancien opposant les gens ignorent beaucoup de choses sur son vécu en prison.
Ousmane Sonko a révélé pour la premier fois l’objectif de ses grèves de la faim en prison. Le premier ministre avait mis un plan précis pour échapper aux griffes de ses ennemies.
Selon le premier ministre, ses grèves de la faim en prison n’était pas le fruit du hasard. C’était un moyen de gagner du temps pour déjouer le plan de liquidation mis en place par l’ancien régime à l’époque.
« L’objectif des grèves de la faim en prison n’était pas pour me suicider paracerque je suis musulman. Mais je s’avait qu’on devait gagner du temps… », détaille le premier ministre lors de la cérémonie de lancement du grand meeting de Pastef.
Agences