Le scrutin des élections législatives sénégalaises, destinées à élire pour un mandat de cinq ans les 165 nouveaux députés de l’Assemblée nationale, a démarré dimanche à 8h (heure locale et GMT) sur l’ensemble du territoire national et à l’étranger.
Quelque sept millions de Sénégalais, dont 300.000 vivant à l’étranger, sont attendus jusqu’à 18h, fin officielle du scrutin, dans les 15.500 bureaux de vote et 7.000 lieux de vote ouverts à leur intention.
Le vote se déroule sous la supervision d’observateurs nationaux et internationaux dont ceux de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de l’Organisation internationale de la Francophonie.
Les députés sont élus de deux manières. Soit par un mélange de scrutin proportionnel avec des listes nationales, pour 53 parlementaires. Ou par un scrutin majoritaire dans les départements pour 97 autres députés. Les 15 derniers sièges sont occupés par les députés de la diaspora.
Huit coalitions sont en lice pour ces élections. Parmi elles, celle de la majorité présidentielle de Macky Sall. L’ancienne Première ministre Aminata Touaré est la tête de liste nationale. Ensuite viennent plusieurs listes d’opposition. La principale, Yewwi Askan Wi (« Libérer le peuple » en wolof), formée autour d’Ousmane Sonko, s’est alliée à la coalition Wallu Sénégal (« Sauver le Sénégal » en wolof). Elle s’est alliée à l’ex-président Abdoulaye Wade.
Face à eux, la coalition AAR Sénégal, (Alternative pour une Assemblée de Rupture) tente de se faire entendre. Elle se qualifie d’opposition « modérée », tandis que Wallu Sénégal prends des positions plus radicales.
Une faible affluence est observée par les bénévoles de la plateforme dans des bureaux de vote des régions rurales par les bénévoles de la plateforme citoyenne Sénégal Vote. Aucun chiffre de participation officiel n’est encore communiqué.
Agences