Le débarquement du Directeur Général de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) Sidi Mohamed Taleb Amar (à droite), ex ministre et ancien président de l’UPR parti au pouvoir rebaptisé Insav sous le Président Ghazouani intervient quelques jours après le scandale retentissant relatif à un recrutement de candidats faisant fi de la transparence et où les critères de parenté et de trafic d’influence avaient été dominants.
La mesure largement saluée laisse penser qu’il y a une volonté réelle des autorités supérieures du pays d’assainir l’administration du sommet à la base et d’appliquer le principe de la sanction et de la récompense.
Le limogeage intervient par ailleurs dans un contexte caractérisé par le début du second mandat du Président Ghazouani et la détermination exprimée par l’homme fort de Nouakchott de tirer les enseignements de son premier quinquennat et de taper durement dans la fourmilière de la corruption et du laxisme.
Une volonté manifeste qui s’est soldée par la nomination d’un gouvernement new-look dirigé par un nouveau Premier ministre faisant bonne impression et composé de membres auxquels certains observateurs et analystes accordent un semblant de confiance et d’optimisme face à des administrations gangrenées de l’amont en aval par la mauvaise gestion et la démission du service public.
Un nouveau patron a été nommé ce mercredi 21 aout courant aux commandes de la CNSS, rappelle-t-on. En effet, c’est l’ex Conseiller à la Présidence de la République, ancien ministre et ex ambassadeur Mohamed Lemine Aboye Cheikh El Hadrami (à gauche) qui s’est vu confier la direction de la CNSS après avoir été éclaboussé par l’un des recrutements les plus injustes et les plus personnalisés avec un privilège d’embauche sur fond de népotisme et de clientélisme.
Réussira-t-il alors la mission dont il a été chargée sachant que ledit scandale pourrait impliquer d’autres hauts responsables de la CNSS qui ne doivent pas rester impunis