L’engagement politique des Ministres fait partie des principales directives faites par le Président Ghazouani au premier gouvernement de son second mandat.
Selon cette instruction, le poste de ministre est un poste éminemment politique et s’inscrit dans la mise en œuvre de la vision et du projet politique du gouvernement.
Autrement dit, il n’est pas acceptable pour le Boss que le Ministre reste spectateur de ce qui se passe sur la scène politique.
Bien au contraire, tous les ministres doivent s’engager avec force et conviction et utiliser ses relations pour défendre en permanence les programmes du gouvernement.
Cette politisation de la fonction publique risque de détourner le gouvernement de ses responsabilités techniques et par conséquent de plomber le service public.
Un service public dont la médiocrité d’une part et l’engagement du Président de la République Ghazouani de l’améliorer constamment, ont besoin d’un suivi régulier et constant des décideurs de l’Exécutif, lesquels, seront malheureusement contraints par l’engagement politique, à sacrifier le citoyen pour le parti au pouvoir et pour le Président.
Cet engagement politique incombe plutôt au parti au pouvoir qui regorge de responsables non gouvernementaux et de militants capables de se charger de cet engagement et de dispenser les ministres dont l’efficacité est incertaine d’être incapable d’améliorer leur rendement, étant contraint de faire les va-et-vient entre le four et le moulin.