Des militaires ont été arrêtés au Niger après une « tentative de coup d’Etat » dans la nuit de mardi 30 à mercredi 31 mars, a affirmé une source sécuritaire à l’Agence France-Presse.
« Il y a eu des arrestations parmi les quelques éléments de l’armée qui sont à l’origine de cette tentative de coup d’Etat. Ce groupe de militaires n’a pas pu s’approcher du palais présidentiel lorsque la garde présidentielle a riposté », a-t-elle continué en affirmant que la situation était « sous contrôle ».
« Des tirs nourris », y compris à « l’arme lourde », ont été entendus dans le secteur de la résidence présidentielle, à Niamey, avaient raconté des riverains, un peu plus tôt, à l’AFP.
Aucune source officielle n’était disponible pour confirmer ces tirs, qui interviennent avant l’intronisation, prévue pour vendredi à Niamey, du nouveau président élu, Mohamed Bazoum, très proche du chef de l’Etat sortant, Mahamadou Issoufou.
Son rival, l’ex-président du Niger Mahamane Ousmane, conteste les résultats du scrutin et a revendiqué la victoire. Il a appelé à des « marches pacifiques » dans tout le pays. Dans la capitale, Niamey, la marche prévue mercredi par l’opposition a été interdite mardi par les autorités.
le Monde avec AFP