L’annonce mardi soir dernier des résultats du concours de recrutement de 1 600 prestataires de services de l’enseignement en vue de leur intégration à la fonction publique a montré un taux de réussite très bas.
Ce qui a suscité le désarroi de certains prestataires recalés, qui après avoir travaillé dans des conditions difficiles près de deux ans sur le terrain des écoles, notamment dans les zones enclavées de la Mauritanie, devront prendre encore leur mal en patience, pour décrocher le cher sésame leur permettant de bénéficier d’une fiche budgétaire.
Toutefois le gouvernement s’est voulu rassurant, appelant les prestataires non admis au concours de recrutement de 2022 de s’armer de patience et de travailler avec labeur afin de mieux se préparer pour un concours similaire qui aura lieu l’année prochaine et qui aura les mêmes fins à savoir officialiser les prestataires enseignants qui seront admis
Ainsi, répondant à la question relative au recrutement de prestataires de services de l’enseignement, le porte-parole du gouvernement a été on ne peut plus catégorique : « les opportunités d’intégration au corps des enseignants existent toujours. Cux qui n’ont pas eu la chance de réussir cette fois-ci, pourront concourir à nouveau, l’année prochaine, s’ils remplissent les conditions », a-t-il dit aujourd’hui au cours de la séance des commentaires présentés par des membres du gouvernement et sanctionnant les résultats du Conseil des ministres organisé quelques heures auparavant.
Le porte-parole a exprimé également les regrets du ministère de l’éducation face au taux de réussite très bas, constaté lors du concours de recrutement précité.