L’ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz s’en est pris à des hommes d’affaires et à des personnalités politiques, défendant ses précédentes interventions devant le tribunal, lequel, a décidé de suspendre l’interrogatoire de l’ex Chef de l’Etat pendant une semaine suite, à sa demande e pour des raisons de santé.
Toujours au cours de cette audience de ce lundi, Aziz a vivement critiqué l’homme d’affaires Mohamed Ould Bouamatou, réitérant les informations qu’il avait données dernièrement, dans lesquelles, il accusait la Générale Banque de Mauritanie (GBM), appartenant au milliardaire Bouaamatou d’avoir engrangé par le passé 60 millions d’ouguiyas par jour de la SOMELEC.
Ould Bouamatou à inondé le pays de corruption sur fond de pots-de-vin, a dit Ould Abdel Aziz.
Il s’en est également pris à l’homme d’affaires Moustapha Ould Limam Chaavi – sans le citer nommément – disant qu’il « était présent dans les opérations de Néma et de Nouakchott lancées par Al-Qaïda sous la direction de Mokhtar Belmokhtar dit Belaour ».
« Cet homme est passé d’accusé et de recherché par la justice à membre des audiences me visant », a poursuit Aziz
Toujours selon lui, le comité qui a fait de moi sa cible comprend, en plus de Ould Bouamatou et Ould Limam Chaavi, le Vice-président du parti Insaf, El-Khalil Ould Tiyib, et l’ancien ministre de la Santé, Mokhtar Ould Dahi, rappelant des interventions précédentes faites dans la cadre de son auto-défense et qui auraient conduit à ajouter de nouvelles accusations.
La première charge concerne l’accusation d’anciens présidents « dont il a parlé à travers des comparaisons avec la période de dix ans sans les citer nommément », notamment les dossiers de la société sucrière et les dettes du Koweït datant de l’époque du règne de l’ancien président Mokhtar Ould Daddah.
Aziz a précisé que c’est lui qui avait réglé le dossier de la dette koweïtienne, et que c’est l’actuel Premier ministre Mokhtar Ould Diay, alors ministre des Finances -, qui avait signé l’accord de règlement.
La seconde accusation ajoutée, « est apparemment liée à mon intervention dans laquelle j’ai parlé de médecins bouchers », a-t-il dit.
Je fais allusion à ce propos aux médecins que les autorités avaient proposé de faire venir de l’étranger pour m’opérer et non des médecins mauritaniens, a-t-il dit.