Les directeurs de publications, de sites web, des journaux, des chaînes TV et des plateformes se bousculent depuis quelques jours devant le siège de la Haute Autorité de la Presse et de l’Audiovisuel (HAPA) afin de bénéficier du Fonds d’aide publique à la presse privée dont la distribution devra intervenir très bientôt.
Toutefois, les portes de la HAPA seraient impossibles à franchir pour les médias cartables habitués, pour des raisons de trafic d’influence, à un traitement d’égal à égal avec des médias institutionnalisés, actifs, disposant de siège et du personnel et légalement en règle avec la loi.
Pourtant, l’accès à cette aide publique par les médias serait moins compliqué et pouvait épargner aux acteurs de l’espace cette précipitation et cette peur de ne pas être enregistré sur le registre des médias éligibles à tel appui qui a doublé cette année pour atteindre 400 millions ouguiyas anciennes
L’État n’a posé aucune condition pour bénéficier de l’aide publique à la presse, autre que le critère institutionnel, à savoir la détention d’un NIF (Numéro d’Identification Fiscale), a affirmé le Porte-parole du Gouvernement et ministre de la Culture, des Arts, de la Communication et des Relations avec le Parlement M Houssein Ould Meddou.
Houssein s’exprimait, au cours de la conférence de presse organisée hier mercredi par des ministres pour commenter les résultats du conclave gouvernement tenu quelques heures auparavant.
Toujours selon lui, le comité de gestion du fonds d’appui à la presse sera formé la semaine prochaine, qui débutera le 4 décembre 2024.