Les autorités militaires du Mali ont décidé, d’interdire strictement toute circulation de personnes civiles dans les zones de la forêt de Wagadou et la forêt de Gringalé, où se déroule l’opération militaire »Maliko » près de la frontière avec la Mauritanie a indiqué, dimanche, le gouvernement de la Transition dans un communiqué consulté par l’Agence Anadolu.
L’objectif de cette interdiction de circulation de personnes civiles vise « d’une part, à prévenir toute dégradation de l’excellente relation séculaire de bon voisinage entre la Mauritanie et le Mali, et, d’autre part, pour préverser l’intégrité physique, ainsi que les biens des citoyens maliens et mauritaniens », annonçant que « les autorités militaires ont décidé d’interdire strictement toute circulation de personnes civiles dans les zones de la forêt de Wagadou et la forêt de Gringalé, où se déroule l’opération militaire »Maliko »».
L’armée malienne avait été accusée d’assassinat des ressortissants mauritaniens sur le territoire malien.
L’ambassadeur malien à Nouakchott a été convoqué le 8 mars courant par la diplomatie mauritanienne. Il a été informé de la disparition d’un groupe de citoyens, le 5 mars sur le territoire malien.
Ainsi, les deux parties ont convenu, samedi, de »mettre en place une mission conjointe ad hoc d’établissement des faits, en vue de faire la lumière sur cette disparition ».
Le gouvernement du Mali a pour sa part, rappelé le « professionnalisme des Forces Armées Maliennes (FAMa) qui sont soucieuses du respect des droits humains, comme en attestent notamment l’interpellation, suivie de la libération saine et sauve de 29 mauritaniens, depuis la fin de l’année dernière, à ce jour ».
En outre, dit-il, « sur la base de preuve matérielle technologique, il s’avère qu’une aucune patrouille militaire des FAMa (Forces Armées Maliennes) n’était pas présente dans la zone et aux dates indiquées et jusqu’à présent, aucune preuve matérielle ne permet d’incriminer nos vaillants FAMa »
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