Le Syndicat libre des enseignants Mauritaniens a dénoncé ce qu’il appelle un transfert forcé imposé aux enseignants. Dans un communiqué, le syndicat déclare que « le ministère de l’Éducation continue de nous surprendre par ses étranges décisions : dans un mémorandum daté du 24 octobre 2024, il est indiqué un avertissement à 558 enseignants de retourner sur leur lieu de travail dans un bref délai, sous peine de radiation ».
Le syndicat explique que le ministère cherche à diviser les participants à la manifestation prévue ce lundi 28 octobre et à les détourner de leur principale revendication : l’annulation de leur transfert forcé vers de nouveaux postes, sans tenir compte de leur situation sanitaire ou sociale.
Toujours dans le communiqué, le Syndicat des Enseignants Mauritaniens condamne toute restriction imposée aux enseignants et renouvelle sa solidarité avec ceux qui ont été transférés de force ainsi qu’avec ceux qui manifestent sur leurs lieux de travail d’origine.
Le syndicat demande le retrait de la politique de punition collective imposée à des centaines d’enseignants affectés par les récentes mutations et l’ouverture d’un dialogue pour trouver une solution urgente afin de mettre fin à cette crise qui perturbe le processus éducatif dans plusieurs régions.