L’ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz vient de bénéficier des égards de détention plus cléments et plus justes, que les conditions carcérales dans lesquelles il était maintenu depuis son procès.
En effet, il a été extrait de l’école de police, où il a attrapé son premier malaise cardiaque, vers une villa privée.
Un traitement qui était réservé uniquement à ses coaccusés dans le présumé dossier de corruption de la décennie, comme aiment dire des politiques quand ils évoquent ce dossier hautement « politique » selon les partisans de l’ex Chef de l’Etat.
L’alignement du statut de détention de l’ex homme fort de Nouakchott avec les autres 11 inculpés dans cette affaires et placés dans des appartements somptueux, intervient quelques heures après le renvoi du dossier de Ould Abdel Aziz devant le Conseil Constitutionnel.
Une autre bataille gagnée par le collectif de défense de l’ex Chef de l’Etat pour lesquels, le tribunal chargé des crimes économiques et financiers n’est pas habilité pour juger Ould Abdel Aziz
Ces égards plus justes interviennent par ailleurs quelques jours après la tenue d’une réunion tribale des proches de l’ancien président, au cours de laquelle, des parties ont exigé un traitement plus digne à Ould Abdel Aziz et appelé à la politique dangereuse de deux poids deux mesures