Le Ministre de l’Agriculture Adama Bocar Soko a retroussé ses manches et laisser son fauteuil confortable à Nouakchott pour se confondre avec les agriculteurs et les inciter à s’investir corps et âme pour relever le défi vital du développement agricole, en fidélité à cette honorable mais combien difficile mission dont il a été chargé.
Une mission devant laquelle tous ses prédécesseurs sont demeurés impuissants voire déroutés par un secteur complexe qui requiert une présence fréquente des premiers responsables sur le terrain pour remonter le moral des opérateurs et encourager les agriculteurs afin de donner le meilleur d’eux-mêmes, de ne pas céder au désespoir de faire de ce sous-secteur économique un moteur fondamental du développement dans son ensemble .
C’est dans le cadre de cette dynamique, que l’économiste et fonctionnaire international Adama Bocar Soko s’est rendu hier vendredi 6 mai courant à Keur-Macène, dans la région du Trarza où il a visité le canal d’irrigation de l’Aftout Essahli, qui s’étend sur un parcours de 55 km et le groupement « Sadrane » pour la culture maraichère.
Cette dernière ferme a enregistré un taux important de production de pommes de terre à son premier cycle de mise en valeur d’une superficie de 7,5 ha et dont la production est destinée à la consommation locale.
La moyenne de production des tomates sur ce même site a atteint quant à elle 30 T/ha cultivées sur une superficie de 11 hectares.
Récemment nommé à la tête de ce département vital, le ministre Adama Bocar Soko suscite d’importants espoirs pour les mauritaniens pour propulser le secteur agricole à court et moyen terme et le tirer de la torpeur dans laquelle, il se trouve depuis des années.