La menace terroriste en Afrique se fait plus agressive, à coup d’apparition de nouveaux groupes qui s’adaptent aux ripostes nationales et régionales, pour mieux cibler le chaos et le profit, a souligné, hier samedi à Malabo, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, relevant que l’écosystème du terrorisme évolue, vers un « nexus affirmé » entre « terrorisme/séparatisme/criminalité”.
Evoquant la lutte antiterroriste dans le G5 Sahel, le Chef de la diplomatie marocaine a regretté la décision du Mali de se retirer du G5-Sahel qui est « une bien mauvaise nouvelle à méditer », a-t-il dit.
Bourita a exprimé le souhait que ce pays frère, dont nous connaissons l’engagement contre le terrorisme, puisse reprendre rapidement sa place dans « notre riposte collective ».
En revanche, le ministre marocain a salué les efforts de la Mauritanie dans ce sens, appelant, encore une fois, à une action continentale réellement stratégique contre le terrorisme.
Cette dernière ne peut se concevoir que dans une approche globale et intégrée alliant une action sécuritaire, une action économique et sociale; et une action culturelle et cultuelle.
Menara.mr