Mon client, l’ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz a refusé de le sujet de l’asile politique, que j’ai obtenu auprès d’un pays étranger, a affirmé, l’avocate libanaise de l’ex Chef de l’Etat mauritanien Cendrillon Merhej.
Il avait même fermement rejeté d’aborder la question, disant souhaiter ne pas évoquer, de manière directe ou non, maintenant ou dans le futur, l’idée de quitter la Mauritanie, a précisé, l’avocate qui a rejoint récemment le collectif de défense de l’ex homme fort de Nouakchott.
J’ai fait ces révélations en tant qu’avocate de Ould Abdel Aziz et après avoir reçu des assurances sur l’obtention d’un asile politique pour lui, à l’extérieur.
La loi mauritanienne de 2016 sur la corruption ne s’applique pas à notre client, du fait qu’il « exerçait le pouvoir exécutif et non une fonction exécutive », avait déclaré le 1er juin dernier Me Cendrillon Merhej, rappelle-t-on.
« La loi anti-corruption 14/2016 ne s’applique pas aux actes pratiqués par le président de la République tout au long de son mandat comme elle n’a pas abrogé ou amendé de manière explicite la loi 9/93 sur la fonction publique, laissant celle-ci vigueur pour la partie chargée d’expliquer le concept de fonctionnaire public, alors que la constitution reste supérieure à toutes les lois », avait précisé l’avocate