La république de Guinée se montre solidaire de son voisin le Mali. Dans un communiqué lu à la télévision nationale guinéenne, le Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD) a fait savoir que ses “frontière terrestres, aériennes et maritimes de la Guinée resteront ouvertes au Mali”.
La junte au pouvoir déplore le fait aussi que la Guinée n’a pas été associé à ce Sommet extraordinaire sur la Mali qui s’est tenu à Accra au Ghana.
« Les frontières terrestres, aériennes et maritimes de la Guinée resteront ouvertes au Mali », ont en substance annoncé r les autorités guinéennes.
Selon le site allemand DW, tout semblait normal au halles de Bamako qui a gardé hier lundi (10.01.2022), son ambiance ordinaire, au lendemain des lourdes sanctions économiques et financières de la Cédéao et de l’UEMOA infligées au Mali.
Réactions des Maliens aux sanctions de la Cédéao
Parmi les réactions exprimées par des maliens après ces sanctions qualifiées de très lourde, DW a recueilli celle d’Ousmane, revendeur d’accessoires de téléphones portables dans lemarché très animé de la capitale malienne, il se dit confiant malgré le contexte.
» Moi je n’ai aucune crainte face aux sanctions de la Cédéao. Je ne vois pas pourquoi on devrait s’en inquiéter si nos marchandises peuvent passer par l’Algérie ou par la Mauritanie, donc il y a plus de peur que de mal. Je crois que c’est le moment ou jamais pour le Mali de quitter définitivement la Cédéao« , estime le commerçant.
Le regard figé sur son téléphone portable, scrutant les informations sur les réseaux sociaux, Boubacar, le voisin immédiat d’Ousmane, préfère mettre en avant la fibre patriotique au moment d’évoquer les sanctions de la Cédéao.
» Nous devons être fiers d’abord d’être Malien. Ça c’est la première des choses. Nous avons tout ici comme nourriture, le riz entre autres. Je ne suis pas sûr que les prix s’envolent sur le marché car nous avons des usines ici « , lance Boubacar.
Souleymane, venu faire ses achats au marché des Halles de Bamako, estime pour sa part qu’un bras de fer entre le Mali et ses pays voisins n’arrange personne :
« Moi je crois que s’ils peuvent (les autorités maliennes de la transition et la Cédéao, ndlr) trouver un terrain d’entente, c’est mieux. Sinon j’ai vraiment peur. C’est une perte pour l’Etat d’abord. Car si l’Etat part en faillite, c’est lui qui doit subventionner beaucoup de choses, les différents produits, et ils deviennent de plus en plus chers. Véritablement, c’est cela mon inquiétude. »
Avec DW