Le ministre israélien des Affaires étrangères, Eli Cohen, s’emploie à normaliser les relations avec la Mauritanie, la Somalie, le Niger et l’Indonésie, dans le but d’étendre les accords d’Abraham qui ont permis la normalisation entre l’Israël et les Émirats arabes unis, Bahreïn et le Maroc en 2020.
Selon un rapport publié par le journal Israel Hayom, le Premier ministre Israélien Benjamin Netanyahu, le secrétaire d’État américain Antony Blinken, le conseiller à la sécurité nationale Jake Sullivan et l’envoyé spécial Amos Hochstein sont également engagés dans ces efforts pour élargir le cercle des accords d’Abraham de 2020 négociés par les États-Unis.
Toujours dans le rapport, Israel Hayom constate que les pourparlers avec la Mauritanie sont plus avancés que les contacts avec la Somalie, le Niger et l’Indonésie. Israël et la Mauritanie avaient établi des relations diplomatiques en 1999, à la suite des accords d’Oslo, notamment une ambassade d’Israël à Nouakchott.
La Mauritanie a rompu ses liens avec Israël en 2008 suite à la guerre de Gaza. Israel Hayom a rapporté que lors de sa réunion à Berlin le 28 février, Cohen avait demandé à son homologue allemande Annalena Baerbock d’aider Israël dans ses efforts pour normaliser les relations avec la Mauritanie et le Niger.
Netanyahu a déclaré le mois dernier qu’il espérait normaliser les relations avec l’Arabie saoudite, mais Riyad a insisté à plusieurs reprises sur le fait qu’une telle décision doit inclure un accord avec les Palestiniens.
Les accords d’Abraham sont une série de traités normalisant les relations diplomatiques entre Israël, les Émirats arabes unis (EAU), Bahreïn, et le Maroc, facilités par l’administration américaine entre août et décembre 2020. Ces normalisations encouragent des efforts visant à promouvoir le dialogue interconfessionnel et interculturel pour faire progresser une culture de paix entre les trois religions abrahamiques et toute l’humanité.