Plusieurs partisans du mouvement « IRA » ont manifesté simultanément lundi matin devant les trois tribunaux de Nouakchott.
Le moment fixé pour le début des manifestations a coïncidé avec une forte mobilisation des forces de sécurité, qui ont fermé la route menant au tribunal de Nouakchott Nord, tout en empêchant le reste des manifestants de se rendre devant les autres tribunaux et en les dispersant par la force.
Les manifestants réclament une enquête sur la mort des manifestants lors de leur interpellation par la Gendarmerie de Kaédi et dénoncent ce qu’ils appellent « les tortures pratiquées sur les protestataires dans les commissariats de police et à la caserne de la Gendarmerie Nationale ».
La manifestation est un message adressé aux autorités, a déclaré le militant d’IRA Mohamed Meissara Samba, selon lequel, la manifestation n’a pas fait l’objet d’une demande d’autorisation mais juste d’une notification.
Les autorités doivent prendre les mesures nécessaires pour sécuriser les biens publics et privés et protéger les citoyens, a-t-il ajouté.
L’Etat garantit à tous les citoyens les libertés publiques et individuelles, précise l’article 10 de la Constitution, a rappelé Ould Samba selon lequel, ils agiront conformément à ce que la loi autorise.