Le député et ancien candidat à la présidentielle, Eid Ould M’barek, a dévoilé jeudi soir son avenir politique, indiquant que son projet politique se poursuit, soulignant qu’il se présentera à la prochaine présidentielle en 2029.
Eid a déclaré dans une interview accordée jeudi soir à la chaîne Sahara 24 que si les partis d’opposition ne s’unissent pas sur un seul front, « ils doivent au moins se respecter », notant que la rivalité dans l’opposition est un phénomène nouveau sur la scène politique.
Ould M’Barek a qualifié les résultats de l’élection présidentielle de décevants, attribuant cela aux circonstances dans lesquelles il y avait des obstacles que les autorités auraient placés sur le chemin de sa campagne. Il a imputé une part de responsabilité à ses collègues de l’opposition, qui l’ont décrit comme le candidat du régime, soulignant que sa campagne a été diabolisée par les deux partis (le pouvoir et l’opposition).
Pour la participation au dialogue annoncée par le président Ghazouani, le député Eid a précisé que les autorités avaient accusé l’échec du dialogue précèdent à l’opposition. Pour ce nouvel appel, Eid souligne qu’il faut des garanties solides de la part du régime pour qu’il accepte de participer à ce dialogue.
Concernant le nouveau gouvernement dirigé par Ould Ndiaye, le député Eid a estimé que le gouvernement n’a pas changé, ni dans sa forme ni dans le contenu, car ces nominations n’entraînent pas de nouveaux pouvoirs ou renforcés, notant que plus les deux tiers de ses membres sont d’anciens directeurs ou ministres dans les différents gouvernements précédents.
Ould M’Barek a justifié son refus de faire un recours des résultats de l’élection présidentielle au Conseil constitutionnel, en disant qu’il est un juriste qui ne prend pas de mesures juridiques dans le but de marquer une position politique. Il a expliqué qu’ils avaient pris une position différente de celle de faire un recours au Conseil, car cela nécessite la présence d’institutions neutres et objectives.