Dans un communiqué aux accents honteusement euphémisants, le ministère de l’intérieur annonce la mort de 3 personnes à Kaëdi suite à des violences policières. D’autres sources indiquent 4 morts.
Au-delà du drame que cela constitue pour les familles éplorées, c’est encore une fois la jeunesse mauritanienne noire qui est victime de la répression d’état.
L’Ajd-mr tient les autorités de notre pays pour responsables de ces meurtres. La jeunesse mauritanienne, déjà jetée sur les routes de l’exil par la mauvaise gestion des ressources du pays, se voit aujourd’hui tuée parce qu’elle réclame la transparence électorale et le changement.
Dans un pays où la loi protège les auteurs de crimes, il est normale que la répression sauvage se banalise et que la police tue froidement.
L’Ajd-mr présente ses condoléances aux familles des victimes et exige que lumière soit faite sur les meurtres commis et la libération des dizaines de mauritaniens détenus dans les geôles du régime.
La cellule de communication.