La Coalition Vivre Ensemble (CVE) vient de livrer sa vision sur la problématique foncière très complexe qui se pose avec acuité dans la localité de Ngawlé et où les autochtones s’opposent avec tous les moyens dont ils disposent contre leur expropriation par des tiers et sous le couvert de l’Etat, de terres ancestrales, considérées par ailleurs leur principal source de revenus.
» Toute solution passe par la prise en compte pleine et entière des intérêts des populations locales », rappelle la CVE dans le communiqué suivant, appelant à la mise en liberté « des condamnés afin de contribuer à l’apaisement et pour le grand bénéfice du vivre ensemble ».
» La Coalition Vivre Ensemble (CVE) a appris avec désolation la condamnation à deux ans de prison et d’une forte amende de quatre ressortissants de NGAWLE où un problème foncier continue de semer la discorde.Les quatre condamnées sont Youssouf Fall, Aliou Wade, Mamoudou Seck et Kalidou Seck « accusés d’agression physique et de non assistance à personne en danger ».
Alors que partout des voix s’élèvent pour appeler à la désescalade d’une situation délétère et dangereuse, cette décision de justice ne milite pas en faveur d’un apaisement.
Le problème des terres de NGAWLE, tout comme les autres problèmes similaires, est devenu une source de conflit qui, si des solutions adéquates et durables n’étaient pas prises par l’Etat, risquent d’engendrer des situations dangereusement préjudiciables à la cohésion sociale et l’unité nationale.
La Coalition Vivre Ensemble appelle l’Etat à se départir de sa politique de l’autruche et de prendre, rapidement, à bras-le-corps le problème des terres avant que l’irréparable ne se produise.
La CVE estime que toute solution passe par la prise en compte pleine et entière des intérêts des populations locales, et demande la libération des condamnés afin de contribuer à l’apaisement et pour le grand bénéfice du vivre ensemble.
Nouakchott, le 14 Février 2022
Commission Communication de la CVE »