Au Burkina Faso, la junte dirigée par Ibrahim Traoré assure avoir déjoué une nouvelle tentative de déstabilisation (coup d’État).
Selon le ministre de la Sécurité, Mahamadou Sana, le plan prévoyait plusieurs opérations et serait l’œuvre d’anciens militaires et de groupes terroristes.
Plusieurs noms, dont ceux du prédécesseur d’Ibrahim Traoré, le capitaine Paul-Henri Sandaogo Damiba, premier putschiste de 2022, d’anciens ministres des Affaires étrangères et de plusieurs officiers ont été cités par le ministre au cours d’une émission sur la télé d’État.
Selon ce ministre, le « chef » de toutes ces opérations serait le commandant Ahmed Kinda, précédemment commandant des forces spéciales. Plusieurs réunions se seraient tenues au Niger ou au Ghana.
Mahamadou Sana met aussi en cause de nombreuses personnalités : notamment le premier putschiste de 2022, Paul-Henri Damiba, les anciens ministres Djibrill Bassolé et Alpha Barry, les journalistes Serge Mathurin Adou et Abdoulaye Barry, l’ancien président de la Commission électorale, Newton Ahmed Barry, ou encore Aziz Diallo l’ex-maire de la commune de Dori.
Sans oublier de pointer une participation de certains des services de renseignement occidentaux.
Dans ce contexte de tentative de coup d’État au Burkina Faso, Ibrahim Traoré semble avoir pris une décision radicale.
« Le ministre de la Sécurité avertit qu’au regard de la gravité extrême des actes, l’opération spéciale antiterroriste est maintenue », rapporte Radio France Internationale
YOP K-FRII