MAÏS, Mouvement des Autochtones pour l’Indépendance du Sud mauritanien (MAKKA en langues nationales), effectue aujourd’hui 27 août 2025 sa rentrée politique en rappelant ses deux principales priorités pour 2026.
Il ne sert à rien de marteler l’évidence, la Mauritanie du Sud sera indépendante ou continuera à ne pas exister politiquement, économiquement, financièrement, culturellement, médiatiquement, religieusement,…
C’est soit l’indépendance, soit une vie de chien errant, sans aucun droit.
Après 4 ans d’existence de MAKKA (MAÏS), l’objectif 2026 est d’atteindre la masse critique de 10% de la population du Sud afin de lutter efficacement pour la libération des peuples autochtones ( noirs et berbères). Rappelons-nous que seuls 600 hommes armés avaient suffi pour libérer l’Azawad d’un Mali peuplé de 16 millions d’âmes.
La volonté est donc essentielle, elle seule peut faire la différence face à un régime militaire solidement installé depuis le 10 juillet 1978, après avoir perdu la guerre face aux sahraouis et négocié un retrait sans gloire d’un conflit entre les géants marocain et algérien. Ça n’est pas lle dialogue politique en cours où la fausse démocratie imposée par la France mitterrandienne qui va masquer le vrai visage est de cette vaste étendue de terre entre le Maroc et le Sénégal. La Mauritanie est encore revendiquée par ces deux pays, se référer au discours d’Ousmane Sonko en 2019 et aux recentes déclarations des tribus arabes du Nord proches de Rabat. Et il n’est pas si loin le temps où Mohamed Fall Ould Oumere, Émir du Trarza, faisait allégeance en 1958 au roi du Maroc et rentrait dans le gouvernement chérifien.
La récente construction de la route Zouérate-Tindouf ne fera qu’attiser les tensions entre Rabat et Alger, elles pourraient balayer l’imprudente junte de Nouakchott.
La Mauritanie du Sud ne veut pas subir les conséquences d’une nouvelle guerre au Sahara ou payer par un nouveau génocide sa colonisation par le Nord. Le divorce, si possible à l’amiable, serait l’issue la plus heureuse pour se séparer de Nouakchott, capitale d’un État génocidaire, diviseur de ses communautés, corrompu jusqu’à la moelle, voleur comme une pie et aussi raciste que le système d’Apartheid.
La 1ère priorité de MAKKA pour 2026 reste l’enrôlement de ses membres en mettant en avant trois valeurs avant toute admission definitive dans nos rangs :
– Discipline
– Confiance
– Culture du Secret
Le 3ème enrôlement MAKKA débuté le 6/6/2024, promotion « Amadou Malick Gaye », à enregistré de faibles résultats dus au manque de structuration sur l’ensemble des régions du Tekruur : Waalo, Waggadu, Fuuta, Tooro, Haere Ngaal, Kummbi(Est),…
Grand potentiel d’expansion auprès des déportés, ils ont enregistré les plus forts taux d’adhésion, allant jusqu’à recruter une centaine de nouveaux membres en une seule journée. MAKKA félicite Halimata Bah, sa représentante au Sénégal, pour son dynamisme et la réussite de notre pré-mplantation dans ce pays frère. Le peuple sénégalais a atténué les souffrances des tekruurs de Mauritanie après le génocide planifié en 1987 par Nouakchott contre les noirs et executé deux ans plus tard.
Vu l’objectif poursuivi, à savoir l’indépendance du Sud, MAKKA opte pour l’instant pour la semi-clandestinité. Le Recrutement en vue d’une implantation à l’intérieur du pays a pour finalité de sortir complètement de l’anonymat un jour. Dès que nos forces le permettront, apparaître au grand jour, remplir les geôles du colon arabe. Le cas échéant, poser des actes courageux afin de vaincre cette peur au ventre qui tenaille les noirs opprimés, beaucoup craignent encore qu’un autre génocide, commandité depuis la Capitale par de hauts gradés arabes, ne s’abatte sur les ressortissants basanés du Sud.
L’enrôlement est une activité continue, jusqu’à la victoire. Il est impératif de pouvoir compter nos troupes comme le ferait une armée allant au front. Il faut atteindre ce nombre minimal d’indépendantistes convaincus au dessus duquel des actions retentissantes seraient possibles.
La vraie lutte n’est pas que dans les réseaux sociaux. Ceux-ci, comme leurs noms l’indiquent, permettent de créer des réseaux, tisser des liens entre les individus. C’est primordial de se connaître et de s’organiser virtuellement, mais ça n’est pas suffisant pour tisser des relations humaines basées sur la confiance, fondées sur un idéal de Liberté et une volonté commune d’ériger un Etat de Droit, paisible, juste et équitable.
Nous exhortons les membres, sympathisants et futurs adhérents à poursuivre le travail de pré-implantation, sans bruits. Ne pas trop perdre de temps à vanter à ceux ou celles qui combattent la création d’une Mauritanie du Sud tous les bienfaits évidents de l’Indépendance. Beaucoup de nos détracteurs sont frappés par le syndrome de Stockholm, c’est quand la victime défend son bourreau. En outre, il y a tous ces inconditionnels de l’unité nationale du cavalier blanc avec sa monture noire, des fanatiques irréformables qui continuent de rêvasser d’une Mauritanie arc-en-ciel. La plupart d’entre eux sont nés avant 1960, année des cascades d’indépendances octroyées, sans combat et dans une liesse naïve qui a masqué les vrais défis de notre jeune Afrique. Si le Génocide contre les noirs mauritaniens de 1989 n’a pas ouvert les yeux aux partisans d’une unité forcée, ça n’est pas un discours, fut-il argumenté, qui les sortira de leur lourd sommeil. Jeytiyaŋke, anndu haaju ma!
Le combat de MAKKA doit être porté par les jeunes, ces nouvelles générations conscientes qui refusent le statu quo et dont l’objectif dépasse boire à volonté et manger à sa faim. Ces sagataaɓe veulent la liberté, assortie d’une sécurité, adossée à la paix. MAKKA c’est tout cela et le chemin sera long avant de dormir. On ne peut abréger cette route vers la libération de toutes les terres de nos ancêtres qu’en adhérant massivement à MAKKA. Fuutanke Njaay est le makkiste qui a le mieux communiqué en 2025, un exemple à suivre par les jeunes. Son Tiktok (@futaanke0) est une école numérique ouverte sur Makka et le pays Tekruur. Ses vidéos en faveur de l’indépendance ont enregistré des dizaines de milliers de vues durant ce mois d’août.
La 2ème priorité de MAKKA est qu’il y ait de plus en plus de membres bien formés, qui avancent à visage découvert et sont capables d’expliquer aux populations le projet de notre organisation. En cliquant sur ce lien, Il est possible de rejoindre notre espace de Formation et Renaissance Africaine en cours de test :
mardi 27 août 2025,
Siree KAN, alias Sammba NDEET
Fondateur de MAKKA•MAÏS
DILLERE ADIINDE NGAM JEYTAARE WORGO (LEYDI MEN TEKRUUR )
Mouvement des Autochtones pour l’Indépendance du Sud mauritanien ( pays TEKRUUR)
𝐿𝑒 𝑇𝑒𝑘𝑟𝑢𝑢𝑟 𝑒𝑠𝑡 𝑙𝑒 𝑛𝑜𝑚 𝑑𝑜𝑛𝑛𝑒́ 𝑎̀ 𝑙𝑎 𝑀𝑎𝑢𝑟𝑖𝑡𝑎𝑛𝑖𝑒 𝑑𝑢 𝑆𝑢𝑑 𝑎𝑝𝑟𝑒̀𝑠 𝑝𝑟𝑒𝑠𝑞𝑢𝑒 1 𝑚𝑜𝑖𝑠 𝑑𝑒 𝑑𝑒́𝑏𝑎𝑡𝑠. 𝑃𝑙𝑢𝑠𝑖𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑝𝑟𝑜𝑝𝑜𝑠𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑎𝑣𝑎𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑒́𝑡𝑒́ 𝑓𝑎𝑖𝑡𝑒𝑠 𝑝𝑎𝑟 𝑢𝑛𝑒 𝑐𝑒𝑛𝑡𝑎𝑖𝑛𝑒 𝑑𝑒 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖𝑐𝑖𝑝𝑎𝑛𝑡𝑠 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑐𝑒𝑡 𝑎𝑛𝑐𝑖𝑒𝑛 𝑟𝑜𝑦𝑎𝑢𝑚𝑒 𝑎𝑣𝑎𝑖𝑡 𝑟𝑒𝑐𝑐𝑢𝑒𝑖𝑙𝑙𝑖 𝑙𝑒 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑑𝑒 𝑣𝑜𝑖𝑥 𝑝𝑎𝑟 𝑙𝑎 𝑑𝑖𝑣𝑒𝑟𝑠𝑖𝑡𝑒́ 𝑑𝑒 𝑠𝑒𝑠 𝑝𝑒𝑢𝑝𝑙𝑒𝑠 𝑒𝑡 𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑎𝑙𝑡𝑒𝑟𝑛𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑎𝑢 𝑝𝑜𝑢𝑣𝑜𝑖𝑟: 𝑓𝑢𝑙ɓ𝑒, 𝑤𝑜𝑙𝑜𝑓𝑠, 𝑠𝑜𝑛𝑖𝑛𝑘𝑒́𝑠, 𝑠𝑒𝑟𝑒̀𝑟𝑒𝑠, 𝑏𝑎𝑚𝑏𝑎𝑟𝑎𝑠, 𝑠𝑜𝑠𝑠𝑜𝑠, 𝑏𝑒𝑟𝑏𝑒̀𝑟𝑒𝑠,…
𝑀𝑎𝑙ℎ𝑒𝑢𝑟𝑒𝑢𝑠𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡, 𝑙’𝑒́𝑙𝑖𝑡𝑒 𝑎𝑟𝑎𝑏𝑒 𝑞𝑢𝑖 𝑑𝑖𝑟𝑖𝑔𝑒 𝑙𝑎 𝑀𝑎𝑢𝑟𝑖𝑡𝑎𝑛𝑖𝑒 𝑑𝑒𝑝𝑢𝑖𝑠 1957 𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑙𝑒 𝑛𝑜𝑛-𝑝𝑎𝑟𝑡𝑎𝑔𝑒 𝑑𝑢 𝑝𝑜𝑢𝑣𝑜𝑖𝑟 𝑒𝑡 𝑑𝑒𝑠 𝑟𝑖𝑐ℎ𝑒𝑠𝑠𝑒𝑠. 𝐸𝑛 𝑜𝑢𝑡𝑟𝑒, 𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑡𝑜𝑟𝑡𝑢𝑟𝑒, 𝑒𝑚𝑝𝑟𝑖𝑠𝑜𝑛𝑛𝑒, 𝑎𝑠𝑠𝑎𝑠𝑠𝑖𝑛𝑒, 𝑑𝑒́𝑝𝑜𝑟𝑡𝑒, 𝑣𝑜𝑙𝑒 𝑛𝑜𝑠 𝑡𝑒𝑟𝑟𝑒𝑠… 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑙𝑎 𝑠𝑢𝑟𝑣𝑖𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑡𝑒𝑘𝑟𝑢𝑢𝑟𝑠, 𝑙𝑎 𝑠𝑒́𝑝𝑎𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑒𝑠𝑡 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑖𝑛𝑒́𝑣𝑖𝑡𝑎𝑏𝑙𝑒
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Post Scriptum: un peu d’Histoire
En 1958, Mohamed Fall Oumère(MFO), l’émir du Trarza, a fait acte d’allégeance au roi Mohamed V. Ses ancêtres ont reconnu bien avant lui l’autorité du sultan Moulaye Ismaïl Ben Chérif (1645-1727). C’était à l’époque de Louis XIV, Roi de France mort en 1715.
Au cours de la cérémonie, MFO a déposé son titre d’émir aux pieds du roi du Maroc.
Le Trarza s’étendant de l’Adrar jusqu’au fleuve Sénégal, cette soumission totale de sa plus haute autorité a relancé les revendications marocaines sur toute la Mauritanie.
Cette allégeance des trarzas a eu lieu en mars 1958 à Rabat. L’émir était accompagné de deux anciens ministres et d’un haut fonctionnaire.
L’Histoire est une boussole. Quand on s’en écarte on s’égare. Ces désirs de rattachement au Maroc sont toujours présents chez les beidhanes (blancs) du Sud, à fortiori ceux du Nord. Dès lors, pourquoi les noirs devraient croire en la viabilité d’un État mauritanien dominé par des arabes peu patriotes? L’histoire ne peut être effacée. Il faut arrêter de distraire les noirs mauritaniens avec la politique et ses manigances pour brouiller les cartes