La capitale syrienne s’est retrouvée dimanche sous contrôle rebelle après l’annonce de la fuite du président Les rebelles islamistes syriens ont annoncé l’arrivée de leur chef, Abou Mohammad al-Jolani, quelques heures après la chute de la capitale syrienne aux mains de la rébellion armée.
«Le dirigeant Ahmed al-Chareh (vrai nom de Jolani) s’est prosterné et a baisé le sol» à son arrivée à Damas, a annoncé la chaîne Télégram de la coalition rebelle, dirigée par sa formation. Sur les images, on peut voir le chef de Hayat Tahrir al-Sham (HTS) se prosterner sur une pelouse.
Amnesty International a souligné dimanche que les auteurs de violations des droits de l’homme sous le régime déchu de Bachar al-Assad devaient être traduits en justice et jugés dans des «procès équitables», saluant une «opportunité historique» de clore des décennies de répression.
«Les auteurs présumés de crimes relevant du droit international et d’autres violations graves des droits de l’homme doivent faire l’objet d’enquêtes, et le cas échéant poursuivis pour leurs crimes dans des procès équitables», a déclaré la secrétaire générale d’Amnesty International Agnès Callamard dans un communiqué.