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PROFIL  DE CAS : Quand Ghazouani émet sur une même fréquence brouillée par son propre camp.

by Rédaction
30/09/2023
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PROFIL DE CAS : Affaire Ould Abdel Aziz/Quand l’avocate Sandrella « dédouane » Ould Ghazouani de tous soupçons.
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Certains, -comme moi d’ailleurs-, pensaient qu’à son arrivée au pouvoir, Ould Ghazouani allait donner un grand coup de balai dans la « poubelle » dissimulée dans le régime et qu’il allait, aussitôt assis sur son fauteuil,  faire appel à de nouvellescompétences pour l’épauler afin de réaliser les projets proposés dans son programme électoral.

Mais le président Ghazouani n’avait pas donné ce coup de balai pour enlever certaines «ordures » appartenant à l’ancien système qui étaient entreposées dans le palais au fil des ans et au fil des changements à la tête du pays. Ould Ghazouani a fait simplement ce que beaucoup de chefs d’Etats qui viennent au pouvoir font. Il a « recyclé » les « ordures », celles héritées (de Maaouiya) par Ely Ould Mohamed Vall et celles  laissées au palais par Ould Abdel Aziz.

Ould Ghazouani n’a fait évidemment que ce que lui dictait le bon sens. Il a fait  surtout ce que lui conseillaient certaines de« ces ordures » laissées par Ould Abdel Aziz dans une administration  complètement délabrée, -surement-, peut-être dans le bût d’induire en erreur le nouveau président pour lui faire prendre la direction  que son prédécesseur voulait qu’on lui fasse prendre.

Les mots (poubelle et ordures) utilisés ici pour décrire la situation intérieure du Système, sont évidemment péjoratifs. Il n’y pas en fait, ni « poubelle, ni ordures à la présidence de la république » même si ces ordures prolifèrent partout ailleursdans les département ministériels.

Pour que les choses soient très claires, je dois préciser qu’à la présidence de la République, (le Centre névralgique du fonctionnement de tout le système du pays), il n’y a que des mauritaniens. Certains d’entre eux  sont des responsables, très conscients, très honnêtes et moralement très intègres. D’autres, le sont moins et parfois pas du tout. C’est évident. C’est évident,parce qu’au palais, il n’y a généralement que des conseillers ou des chargés de missions. Chaque conseiller ou chargé de mission, est choisi en fonction des nécessités pour lesquelles il a été investi de responsabilités spécifiques. 

Dans certains palais présidentiels, particulièrement en Afrique, on peut trouver dans un bureau un conseiller très compétent, très intègre, respectable et respecté, et malheureusement dans le bureau adjacent, un conseiller ou un chargé de mission dont le rôle est « d’amuser la galerie », « d’ espionner » ses amis, ou qui est chargé de missions très  délicates, parfois celles d’organiser des rencontres très « privées » entre le « Boss » et des « visiteuses » d’un genre un peu spécial.

Heureusement que chez nous, (pays musulman) ça ne se passe pas « ou plus » comme ça, parce que ces genres de conseillers ont été je crois, envoyés au garage. Mais il semble que, (quand même et jusqu’à présent), à côté des conseillers consciencieux  et honnêtes et à côté des chargés de missions d’intérêt nationalintègres moralement, on trouve  encore quelques « ordures » qui coutent très chères au contribuable mauritanien.

C’est pourquoi d’ailleurs, beaucoup de mauritaniens se posent la question de savoir pourquoi jusqu’à présent, Ould Ghazouanin’a pas donné un coup de balai dans le « dépôt d’ordures » de l’ancien système, un « dépôt d’ordures » qui quand-même, commence à se composter. Donc, à dégager une odeur nauséabonde dans les couloirs de la Présidence et  dans certains rouages de l’Etat.

La raison est simple et on commence à comprendre le pourquoi. Ou du moins, je crois comprendre maintenant pourquoi, Ould Ghazouani ne donne pas « un coup de pied dans la fourmilière »du système, comme l’avait fait Ould Merzoug à son arrivée à la tête du Ministère de l’intérieur et de la décentralisation. A cetteépoque Ould Merzoug (descendant  d’esclaves) élevé dans le quartier rebelle  « Djiambour » de kiffa,  avait envoyé à la décharge centrale «toute la poubelle» de l’administration qui souffrait de l‘incompétence et de la très mauvaise gouvernance de certains fonctionnaires choisis au profil de leur appartenance tribale, régionale ou aristocratique.

Si, donc Ould Ghazouani n’avait, ni donné un coup de balai dans la « poubelle », ni un coup de pied dans la « fourmilière », ni un coup de rafale dans ces nominations parfois de complaisance faites par ses prédécesseurs, c’est parce que ce n’est pas comme cela que cela se passe dans ce pays d’un « Million d’intouchables ».

Histoire de « clans » dans le Clan.

Pour comprendre. Quand il était arrivé au pouvoir le 3 août 2005, Le Colonel Ely Ould Mohamed Vall n’avait pas donné un coup de balai dans les « ordures » laissées par Maaouiya. Il n’avait pas non plus donné un coup de pied dans la  fourmilière. La raison était très simple. Le changement opéré était un changement décidé par le « Clan », un clan auquel appartenait Ely Ould Mohamed Vall lui-même. 

Au sein du clan, tout mouvement qui s’effectue est un mouvement d’ensemble. Un mouvement d’ensemble, celui de la  Majorité au pouvoir. Et, dans cette majorité au pouvoir, chaque élément est indispensable.

Chaque élément du « Clan » est une espèce de comète qui traine derrière elle, des personnalités religieuses ou aristocratiques. Ce sont les « Intouchables ». Ces  « Intouchables  n’ont aucune «déontologie  politique». Ils sont à variantes multiples,  adaptables à toutes situations et à tous changements qui s’opèrent dans le pays.

Ces intouchables n’appartiennent à aucun président. Ils appartiennent à leurs propres intérêts, des intérêts qui font d’eux des « amovibles » et des « omnidirectionnels ». Ce sont ces qualités qui leurs confèrent le statut des membres du Clan. Et ce clan chez nous est la Famille Politique de la Majorité. Une majorité qui comprend tous ceux, qui, depuis l’indépendancejusqu’à cette date, ont été nommés à des postes de responsabilités. Certains d’entre eux sont des héritiers des avantages qui étaient par le passé accordés à leurs parents pour leur rang social. Même si ces derniers sont décédés depuis des décennies.

Le « Clan » est une famille au sens politique large du terme. Elle comprend, les maures (blancs), qui sont toujours les « guides »  de tous les enjeux politiques. Elle comprend en outre, ces anciens esclaves encore des  « esclaves » politiques  de leurs anciens maitres. Et bien sûr, elle comprend les autres, c’est-à-dire certains poulars, certains soninkés et certains  wolofs (ceux qu’on appelle parfois les nègres de services) qui, eux jouent les rôles de figurants dans une comédie qui dure depuis 1960.

Le Clan est une très grande  famille très unie très solidaire et très attentive aux intérêts à partager entre ses membres, même si ce partage est toujours inéquitable. Ces intérêts sont parfois matériels, parfois financiers, parfois honorifiques. C’est pourquoi, parfois même il est plus facile pour le Clan d’envoyer un président à la « casse », (comme ils l’ont fait pour Aziz) que d’envoyer l’un de ses membres à la justice. Le Clan, comme un Cartel, ne badine pas.

Quand Ould Abdel Aziz, est arrivé au pouvoir en 2008, lui aussi, il n’avait pas donné un coup de balai dans les « ordures » trouvées devant lui. Il n’avait pas non plus donné un coup de botte  dans la  fourmilière. Et la raison était très simple. Il était rentré dans le « Clan » aux conditions du Clan, mais pas à ses conditions lui. Et c’est pourquoi il a été « toléré » au pouvoirjusqu’au moment où il avait commencé à faire la guerre au clan. La réplique ne s’est pas fait attendre. Il a été sanctionné par un « lâcher » brutal qui l’a  envoyé derrière les grilles où il est et peut-être pour longtemps encore.

Ghazouani, pris au piège par des membres de son clan ?

Quand Ould Ghazouani, est arrivé lui  au pouvoir en 2019, évidement qu’il ne pouvait  pas lui aussi donner un coup de balai dans le tas d’«ordures» laissé par Ould Abdel Aziz. Parcequ’il avait évidemment besoin de toutes les ressources humaines bonnes et mauvaises du clan pour faire tourner la machine.

Mais malheureusement, depuis quelques temps tout semble lui faire comprendre que certains membres du clan « appelés » à des fonctions de responsabilités à la tête d’institutions de souveraineté  sensibles et qui ont  à charge de concrétiser les projets qu’il a promis dans la  feuille de route des cinq premières années de son pouvoir, ne jouent pas jeu franc avec lui.

Depuis quelques temps, (ce n’est un secret pour personne), Ould Ghazouani en personne,   se rend compte que tous les efforts qu’il entreprend sont dévalorisés par les agissements de quelques éléments du « Clan » (hommes d’affaires), des éléments irréductibles habitués au laxisme de certainsresponsables inconscients dans le suivi de l’exécution des projets, ce qui permettait aux hommes d’affaires parfois prête-noms, d’«encaisser» sans tenir leurs engagements et sans se soucier d’éventuelles sanctions qui pourraient leur être infligées. 

C’est d’ailleurs pourquoi, tous les moyens énormes injectés par l’Etat dans des projets  de développement à la base nécessaires et urgents sont généralement détournés par des membres du Clan, souvent des hommes d’affaires qui se cachent derrière des acronymes, derrière des entreprises ou sociétés nées du faux et de l’usage du faux, rien que pour happer les financements.

Le président Ghazouani, s’est rendu compte, que certains de ces hommes d’Affaires qui pèsent parfois de leur poids sur la mobilisation des fonds de campagnes électorales, donnent de la main droite ce qu’ils reprennent de la main gauche à travers des marchés mal faits,  inachevés ou pas faits du tout.

Des membres du « Clan » à la fois avec et opposés àGhazouani.

Les hommes d’affaires qui, du temps de Ould Haidallah tremblaient de peur à l’idée  de ne pas tenir les engagements qu’ils  souscrivent  par les cahiers de charges des marchés qui leurs sont attribués, ont eu une grande bouchée d’air sous le régime de Maaouiya. Sous le régime de Maaouiya, non pas seulement ces hommes d’affaires ou fournisseurs surfacturaient les fournitures et les prestations de services exagérément, mais plus grave encore, dans le domaine des BTP (un gouffre financier pour le pays), les infrastructures réalisées ne répondaient à aucune norme technique et parfois ces hommes d’affaires semblaient même  faire fi des  exigences des cahiers  de charges.

Le phénomène s’est amplifié avec l’arrivée au pouvoir de l’ancien président Ould Abdel Aziz, qui, lui à son tour par personnes, entreprises ou sociétés  interposées s’adonnait en personne à des activités à caractère industriels et commercial lucratives.

Dans un désordre fou et, à travers des agissements parfois même contraires à la morale, des proches de  l’ancien président Ould Abdel Aziz ou de son entourage, convertis en hommes d’affaires ou assimilés, convertis en banquiers, ou convertis en investisseurs fictifs, se sont rués sur le pillage à grande échelle des moyens de l’Etat.

Pour sortir le pays de cette emprise immorale qu’exerçaient sur l’économie des proches de l’ancien pouvoir, parfois membres « vénérés » du Clan, Ould Ghazouani (novice en politique),avait pensé qu’il pouvait faire appel à la prise de conscience et à la solidarité des hommes d’affaires, des banquiers et des investisseurs nationaux pour relever les défis  auxquels faisait face le pays. 

Evidemment que la poudre était jetée aux yeux du président. Tous les hommes d’affaires, les banquiers, les investisseurs nationaux suivaient Ghazouani partout mais surtout pour faire de la figuration dans des spectacles qui deviennent de mauvais goût. Mais surtout pour tirer profit de tout ce qui était profitable à eux. On se souvient que les grands t les plus riches importateurs avaient tous, sans exception, lâchés  Ghazouani durant la grande épreuve de la COVID-19. Ce sont les prières de sa  sainte maman qui l’avaient sauvé.

A Timbédra, (mars 2021), neuf mois après son arrivée au pouvoir, le Président de la République, avait annoncé la mise en place d’un fonds pour la promotion du développement de l’élevage avec un financement initial de huit milliards d’UM.

Les hommes d’affaires mauritaniens qui accompagnaient le président dans sa visite avaient applaudis le discours d’OuldGhazouani et promis de se lancer par la mobilisation des ressources  pour soutenir ses décisions. L’implication de ces hommes d’affaires dans la concrétisation des engagements du président à Timbédra est jusqu’à ce jour attendue.

En juillet 2021, le président Ghazouani s’était  rendu à Rosso, dans le cadre d’une visite de travail au cours de laquelle il avait  donné le coup d’envoi de projets agricoles et pour la mise en place de certaines infrastructures. Dans son avion quatre ministres, Abdessalam O. Mohamed Saleh (pétrole, mines et énergie), SidinaO. Sidi Mohamed O. Ahmed Ely (agriculture), MouhamedouAhmedou M’Heïmid (équipement et transport) et Mohamed El Hacen O. Boukhreïss (hydraulique et assainissement) avaient pris place.

Arrivés par un nombre incalculable et dans un nombre impressionnant de V8 et de véhicules haut de gamme, les hommes d’affaires, les banquiers, les investisseurs étaient tous venus pour soutenir le programme du chef de l’Etat qui voulait faire de la capitale du Trarza le centre de gravité de l’autosuffisance maraichère. 

Les hommes d’affaires avaient évidemment applaudis le président etpromis de l’épauler. Quand le président  est  rentré à Nouakchott, les hommes d’affaires eux-aussi  étaient retournés vaquer à leurs occupations favorites, la course aux marchés publics et le pillage de nos maigres ressources. Depuis, la visite du président et encore jusqu’à cette date, les vieilles mamans de nos hommes d’affaires de Rosso et du reste du Trarza achètent les légumes  du  Sénégal ou ceux  du Maroc.

En juillet 2022, le président  de la République s’était rendu àTamchakett pour lancer  la campagne agricole 2022-2023. Au  barrage de Legrayer, (localité de Guéiit Teydoum), le président avait dit que : « désormais la question de l’autosuffisance alimentaire doit être un choix stratégique, puisqu’elle constitue une nécessité permanente, car elle relevait d’une question de souveraineté et de sécurité ». Tous les  hommes d’affaires du pays étaient présents. 

Comme à Timbédra, et comme à Rosso, ces hommes d’affaires avaient évidemment  applaudis  et promis au président de faire de la zone le grenier de toute la Mauritanie. Quand le président est rentré à Nouakchott, ils étaient repartis eux aussi, laissant les agriculteurs de Legrayer, (des pauvres descendants d’esclaves pour la plupart),dans l’espoir  de voir un jour les hommes d’affaires de leur pays les épauler pour développer l’agriculture irriguée et pluviale dans cette zone riche en terres arables.

Jusqu’à  cette date, pour traverser la période de soudure, les éleveurs et les agriculteurs de Tamchakett achètent les céréales au Mali.Pourquoi ? Parce qu’aucun des hommes d’affaires n’est revenu sur le lieu pour tenir les engagements pris devant le chef de l’Etat ou pour financer le moindre projet.

Et si Ghazouani donnait un coup de balai dans le Clan ?

La dernière rencontre qui avait  eu lieu entre le président du l’UFD, celui du RFD et le président Ould El Ghazouani (août 2023) avait  fait couler beaucoup d’encre. Ce n’était pas pour la première fois  qu’Ould Ghazouani reçoit des responsables politiques. Mais c’était  pour la première fois qu’Ould Maouloud et Ould Daddah, les deux dirigeants emblématiques de l’opposition traditionnelle  radicale rencontrent le président (tête à deux têtes)  pour évoquer avec lui des  sujets  dominants et sensibles de l’actualité politique.

Rapprochement des  trois responsables, par le rapprochement  de trois camps  (Insav, UFD et RFD), dans une conjoncture postélectorale, des législatives,  et préélectorale de  la présidentielle? Peut-être !

En tous cas, deux  ans et sept mois après la visite du président à Tamchakett, et onze mois avant les élections présidentielles de 2024, trois partis politiques mauritaniens, (INSAF, l’UFP et le RFD ont signés un document intitulé «Pacte républicain».

Pour certains observateurs ce pacte éloigne de l’opposition radicale traditionnelle les deux vieux leaders de l’opposition qui sont, tous les deux  en  phase terminale «politique». Mais je pense moi personnellement que les commentaires de plus en plus contradictoires sont allés peut être trop loin dans l’analyse de la situation.

Pour moi, je vois plutôt dans ce rapprochement (tripartite en vase clos) entre Ould Ghazouani, Ould Maouloud  et Ould Daddah, une explication qui me fait croire que Ould Ghazouaniest peut-être maintenant décidé à donner un coup de balai dans les « ordures » du système, pour recycler ce qui peut l’être, et pour remplacer toute la « poubelle » de la gestion des  affaires du pays même par une autre poubelle qui viendrait  de l’opposition pourvu simplement qu’elle soit plus dynamique.

C’est peut être les dessous de cartes d’un accord conclu entre Ghazouani, Ould Maouloud et Ould Daddah, accord  dont les vraies raisons sont pour le moment « Secret d’Etat ».

En tous cas, Ould Ghazouani et son Premier Ministre ce « bulldozer » inlassable savent  parfaitement bien qu’actuellement  tout le gouvernement mauritanien (pourtant en effervescence) n’est tracté que par cinq ministres seulement. Leministre de la défense (2ème au classement des ministres les plus performants) celui  de l’Habitat et de l’Urbanisme, (1er au  classement depuis le départ de Kane Ousmane), celui des finances, (3ème   au classement depuis son entrée au gouvernement), celui  des pêches et de l’Economie maritime, (un ministre qui se détache du lot par ses compétences et sa maitrise du dossier de l’Economie Maritime) et, enfin le ministre de l’Energie et des Mines, Porte-parole du Gouvernement, un ministre qui joue avec intelligence un grand rôle d’équilibriste dans la gestion de quelques crises politiquesquand elles font la Une ou le tapage de la Presse.

Si Ould Ghazouani, s’était retiré un moment pour passer des vacances dans son bled natal (Boumdeiid), c’était peut-être aussi, pour réfléchir sur l’après cinq premières années de son pouvoir. J’ai bien peur qu’il se soit rendu compte que, depuis le 02 août 2019, il émettait sur une fréquence qui était brouillée par certains des membres de son clan, (peut-être et pourquoi pas), infiltrés par son prédécesseur pour lui rendre la tâche difficile.

En tous cas rien, rien et vraiment rien, ne peut expliquer la malhonnêteté avec laquelle certains hommes d’affaires, ( pourtant issus du Clan), et certains responsables administratifsmettent à mal l’avancement de l’exécution des travaux de projets importants pour lesquels les fonds ont été parfois débloqués.

Si Ould Ghazouani, ne donne pas un coup de balai dans les « ordures » du système qu’il a hérité de son prédécesseur dans des conditions extrêmement difficiles, j’ai bien peur qu’aux prochaines élections  présidentielles (s’il est candidat), il n’obtienne que les voix de Hanena Ould Sidi, (Défense)   Sid’Ahmed O. Mohamed (Habitat), Dah Ould Sidi Ould Amar Taleb (Affaires islamiques), Mohamed Mahmoud Ould Cheikh Abdallahi Ould Boya (Justice), Moctar Al Houseynou LAM,(pêche), Isselmou Ould Mohamed M’Bady (finances), voix qui s’ajouteront à celle de la Première Dame qui s’était battue corps et âme en juillet 2019, pour épauler son mari qui avait été à l’époque trahi par certains encore actifs au sein du Clan.

Toutes ces voix, même ajoutées à celles des éléments du Génie Militaire (éléments qui sont restés très fidèles à la politique de développement de l’actuel président), ne lui seront pas d’une grande utilité aux élections présidentielles si les renforts ne viennent pas de Ould Maouloud et de Ould Daddah, deux « peshmergas politiques » qui semblent, (sans le dire vraiment) avoir choisis leur camp.

Mohamed Chighali

Journaliste indépendant.

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