Les concertations entre le ministère de l’Intérieur et les partis politiques, visant à préparer les actuelles élections ont enterré la transparence et mis la justice sous la terre, a affirmé le président du projet de parti RAG (Refondation pour une Action Globale) et directeur de la campagne électorale du parti Sawab, l’ancien ministre Oumar Ould Yali.
Ce qui s’est passé au cours des présentes élections est sans précédent, a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse organisée ce mardi 16 mai courant, en début d’après-midi.
Le régime du président Mohamed Ould El Ghazouani a pris toutes les conditions, pour continuer à se présenter tout seul à ces élections, a-t-il ajouté rappelant le proverbe hassani selon lequel, qui court seul gagnera.
Nous n’avons pas été surpris par le manque de transparence alors que notre participation à ces consultations avait pour finalité de promouvoir la démocratie et de faire parvenir le discours du RAG aux citoyens, a affirmé le président du RAG.
Qualifiant ces scrutins de non crédibles, Ould Yali a appelé le président Ould Ghazouani et toutes les personnalités attachées à la Mauritanie, d’épargner au pays une descente en enfer aux conséquences imprévisibles.
Le président du RAG a cité à titre non exhaustif des exemples de la non transparence de ces élections dont la non implication de l’opposition dans le choix du président et des membres des bureaux de vote, l’expulsion des représentants des partis des mêmes bureaux de vote, l’impossibilité d’authentifier les cartes d’électeurs et le refus d’établir des procès-verbaux au profit des délégués des candidats en lice.
Ce qui s’est passé samedi passé n’est pas une élection et n’a aucun lien avec des scrutins, a déclaré quant à lui le président de l’IRA et tête de liste du parti Sawab à ces consultations, Biram Ould Dah Ould Abeid.
Biram a accusé également le gouvernement d’exploiter les bénéficiaires des assistances monétaires et des services de Taazur pour voter au profit d’Insaf en plus de l’exploitation de partis affiliés à Insaf au pouvoir pour leurrer le peuple.
