Les gouvernements mauritanien et sénégalais ont signé hier jeudi à à Rosso un accord portant sur l’approvisionnement des marchés sénégalais en moutons de sacrifices à partir de plusieurs régions de la Mauritanie.
Pour l’année 2023, le procès-verbal de l’accord fixe les besoins du Sénégal pour l’opération Id El Kebir à 810.000 têtes dont 260 000 pour la seule région de Dakar.
Afin de combler le déficit qui pourrait résulter d’une forte demande sur les béliers en cette fête annuelle qu’aucun pays musulman dans le monde entier ne peut célébrer en grandes pompes et avec faste autant que les fils de la Téranga, le Sénégal doit importer 300.000 moutons
Le gouvernement sénégalais a pris, dans le cadre de bonnes volontés visant à faciliter cet intense trafic des moutons de sacrifices en perspective et qui devra commencer dans les tous prochains jours, des mesures dont la suppression des droits de taxes pendant 105 jours, l’assouplissement des contrôles routiers, l’aménagement des points de vente dotés d’éclairage, d’eau, de toilettes mobiles et de points de vente d’aliment bétail, en plus de la sécurisation des personnes et des biens.
Le Gouvernement sénégalais qui prépare d’avance ce grand évènement annuel, a déjà pris un ensemble de recommandations pour que la fête de la Tabaski se déroule cette année dans les meilleures conditions.
En effet, les ministres des Forces armées et de l’Intérieur ont reçu les instructions d’assurer la sécurité des personnes et des biens au niveau des points d’entrée aux frontières, le long des axes routiers, au niveau des zones d’attente et des points de vente.
Il a été également décidé de l’application stricte des mesures d’exonération des droits et taxes sur les moutons de Tabaski à l’entrée du Sénégal, le long des axes routiers, au niveau des zones d’attente et des points de vente.
Il a été aussi décidé d’assurer le désencombrement des sites et leur nettoyage avant, pendant et après la fête de Tabaski ; la mise à disposition de d’une part et la traversée des moutons au niveau de la Gambie pour l’approvisionnement des régions du Sud et d’encourager l’importation des moutons, notamment à partir du Mali et de la Mauritanie.