24 heures après l’incident ayant conduit un agent de la police a giflé un enseignant au cours d’un sit-in pacifique organisé jeudi dernier par des syndicats de l’enseignement fondamental et secondaire à la place de la Liberté devant le Palais présidentiel à Nouakchott, les autorités supérieures rompent le silence et exigent une enquête urgente pour édifier aussi l’opinion publique que l’autorité.
C’est dans ce cadre précis qu’une réunion élargie s’est tenue ce vendredi soir, au siège du ministère de l’Intérieur, en présence des responsables des ministères de l’Intérieur et de l’Éducation.
Objectif : mettre en place une commission conjointe pour mettre au clair cet incident fâcheux et regrettable, conformément aux instructions du Président Ghazouani, qui a ordonné l’ouverture immédiate d’une enquête sur le sujet.
La commission investie de l’enquête qui devra délivrer les résultats de ses investigations le lundi 18 novembre courant est composée du Directeur général adjoint de la Sureté nationale, de l’Inspecteur Général du Ministère de l’Intérieur, de l’Inspecteur Général du Ministère de l’Éducation Nationale et de la Réforme de l’Enseignement et de Représentants des syndicats concernés.
Les autorités s’engagent à ce que l’enquête soit transparente, de sorte à garantir que justice soit rendue, que l’opinion publique soit informée de tous les détails de l’incident et que toute ambiguïté à son sujet soit levée, conclu le communiqué.