Le depute du parti frud Eid Ould Mbareck a estimé que le boycott par l’opposition des élections présidentielles de 1997 et 2014, ainsi que des législatives de 2013, constituait une erreur stratégique dont elle « continue à payer le prix aujourd’hui ».
Invité de l’émission Sahara Dialogue 24, Ould Mbareck a affirmé que cette politique du « siège vacant » avait eu un impact négatif sur la performance de l’opposition et sur le fonctionnement de la démocratie en Mauritanie. Selon lui, la participation au dialogue demeure le moyen le plus efficace pour renforcer la vie politique et « corriger le tir ».
Le depute a également révélé avoir rencontré le président Mohamed Ould Ghazouani durant le mois de Ramadan de l’année dernière, une entrevue au cours de laquelle ils avaient abordé la méthodologie à suivre pour assurer la réussite du dialogue national.
Il a souligné que tout processus de dialogue devait être accompagné de garanties claires, afin d’assurer la participation de toutes les parties et la mise en œuvre effective des résultats.
Ces déclarations interviennent alors que les discussions sur le dialogue national ont récemment repris, après plusieurs mois de pause estivale.
Toujours dans l’émission Sahara Dialogue 24 Ould Mbareck a déclaré que qualifier le régime mauritanien d’apartheid relevait de l’absurde en réponse à la question sur la justice sociale. « Quiconque lance une telle accusation contre le gouvernement ne devrait pas faire partie d’aucune de ses institutions », a-t-il ajouté, faisant référence à certains députés de l’opposition critiques envers le pouvoir tout en siégeant au Parlement