De nombreux facteurs existants permettent de considérer la langue française comme faisant partie de la culture du pays, a affirmé le lundi 25 juillet courant, le ministre de l’Éducation nationale et de la Réforme du système éducatif, également le président du parti au pouvoir INSAF Mohamed, en l’occurrence Mohamed Melaînine Ould Eyih.
Parmi ces facteurs figurent l’utilisation du français « depuis de nombreuses années dans le pays, compte tenu des liens entre nous et les Etats francophones d’une part et de son utilisation comme langue de communication entre nous et de nombreux pays voisins, d’autre part, a-t-il dit.
Le ministre a fait ces déclarations devant les députés, au cours d’une pentière de l’Assemblée nationale axée sur la discussion du projet de loi d’orientation du système éducatif national.
L’avantage accordé à la langue française dans ledit projet de loi se comprend au regard de la situation géostratégique du pays et du fait que le français est une langue fortement présente dans notre économie et dans notre vie, a souligné Ould Eyih.
Autant le jugement d’aujourd’hui selon lequel nos langues nationales sont capables d’atteindre l’objectif souhaité est urgent, autant celui, selon lequel le français doit être abandonné est précoce, a mis en exergue le ministre.
Le parlement mauritanien a adopté ce lundi le projet de loi n°22-018, relatif à la d’orientation de l’éducation nationale, qui stipule l’intégration des langues nationales dans l’enseignement primaire.