La situation de 1860 collaborateurs des institutions médiatiques publiques a été officiellement régularisée hier samedi 25 octobre courant à Nouakchott, mettant fin à des années d’attente des bénéficiaires et d’incertitude de leur avenir professionnel.
Cette mesure constitue le couronnement d’un long processus engagé par les autorités, ayant porté sur la nécessité de traiter les dossiers en suspens qui ont tourmenté les professionnels pendant des décennies, en premier lieu le dossier des collaborateurs des médias publics.
Des collaborateurs qui ont donné le meilleur d’eux-mêmes au service de la nation sans jouir pleinement de leurs droits, a déclaré à ce propos le ministre de la Culture, des Arts, de la Communication et des Relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, M. El Houssein Ould Meddou.
La décision célébrée aujourd’hui n’est pas une simple mesure administrative, mais une reconnaissance officielle du rôle de ces professionnels des médias dans la construction du paysage médiatique national, un hommage à leur contribution et une incarnation du principe d’égalité des chances, a affirmé le ministre, selon lequel, elle représente également un nouveau maillon dans le processus de réforme globale du secteur des médias lancé par le gouvernement ces dernières années.
Meddou a souligné que le secteur des médias a connu depuis 2019 une transformation qualitative sans précédent, saluant le rôle responsable joué par les organismes de presse nationaux dans la défense des intérêts des journalistes avec un esprit professionnel et national élevé, et dans l’accompagnement du processus de réforme en consultation et en coopération avec le Département de tutelle.
La fin des souffrances vécues par les collaborateurs pendant de longues années, sans contrats de travail clairs ni garanties sociales et avec des salaires ne reflétant pas la valeur de leur contribution, constitue une source de fierté pour la famille des médias et pour le gouvernement mauritanien, a souligné quant à lui, le président de l’Association des journalistes mauritaniens, M. Moussa Ould Behly.
Cette régularisation est le fruit d’efforts cumulés auxquels ont participé les journalistes, les syndicalistes et les professionnels avec patience, persévérance et progressivité, jusqu’à atteindre aujourd’hui la dernière étape du processus de régularisation du dossier des collaborateurs des médias publics, a-t-il indiqué, exprimant sa gratitude à la Fédération internationale des journalistes pour ses positions de soutien aux efforts de la Mauritanie en faveur du renforcement de la liberté de la presse et de l’amélioration des conditions des journalistes.
Ce partenariat est un modèle à suivre et contribue à rehausser le statut de la presse mauritanienne dans les forums internationaux, a-t-il conclu.
À son tour, le secrétaire général de la Fédération internationale des journalistes, M. Anthony Bellanger, a exprimé sa joie d’assister à cet événement historique que représente la régularisation de la situation de 1860 journalistes et collaborateurs des médias publics mauritaniens.
Plusieurs collaborateurs ont exprimé leurs remerciements aux autorités pour cette décision historique qui a mis fin à des souffrances qui ont duré plus de trois décennies et a redonné espoir à des dizaines de professionnels des médias qui ont servi leur pays avec dévouement.




















