Lors d’une séance parlementaire particulièrement tendue, un député de l’opposition a pris la parole pour interpeller le ministre de la Jeunesse sur la marginalisation persistante de la jeunesse dans les politiques publiques. Dans une adresse vibrante et sans concession, il a exprimé la frustration d’une génération en quête de reconnaissance et d’opportunités.
Je saisis cette occasion, Monsieur le Ministre, pour m’adresser à vous non seulement en tant que membre de l’opposition, mais comme la voix d’une jeunesse que l’on entend peu, de moins en moins, mais qui reste au cœur de l’avenir de notre nation. »
Selon l’honarable, la jeunesse est systématiquement absente des priorités gouvernementales : « Elle est mentionnée dans les discours, divisée dans les intentions, mais oubliée dans les actes. » Il dénonce un paysage sombre, dominé par le népotisme et le clientélisme : « L’emploi, fondement de l’émancipation, est devenu un privilège réservé à ceux qui disposent d’un bras long, d’un nom tribu reconnu ou d’un bon carnet d’adresses. L’égalité des chances est un mythe dans notre République. »
Le député s’insurge aussi contre l’invisibilisation de nombreuses professions essentielles à l’équilibre social et physique des jeunes : tailleurs, coiffeurs, kinésithérapeutes, entraîneurs sportifs, etc. Ces métiers, selon lui, « œuvrent au développement du corps et de l’esprit, mais restent absents du regard des politiques publiques, sans reconnaissance, ni appui, ni structures adaptées. »
Appelant à une mobilisation concrète, il propose un programme ambitieux de création de plus de 30 000 postes et l’édification d’un palais des sports aux normes internationales. « Il est temps d’agir. Nous demandons des politiques d’accompagnement, des financements ciblés, des formations professionnelles adaptées. »
Il déplore également les restrictions imposées aux espaces culturels et sportifs, qualifiées de « véritables entraves aux libertés. » Face à ce constat, il lance un appel vibrant à la mobilisation : « Bâtissons une jeunesse forte, unie, consciente de ses droits. Offrons-lui un avenir à la hauteur de ses aspirations. »
Dans une charge finale contre l’exécutif, il critique le gouvernement et fustige le Premier ministre « qui passe son temps à flatter le Président, pendant que le pays va mal. » Pour lui, le slogan de « mandat de la jeunesse » brandi par le chef de l’État n’est qu’un « argument de campagne sans traduction concrète. »
« La jeunesse représente 70 % de notre population, et pourtant elle est marginalisée, reléguée aux antipodes du développement national. Monsieur le Ministre, la responsabilité est collective, mais c’est le gouvernement qui échoue. »
Et de conclure : « Ignorez la jeunesse, et vous construirez votre propre effondrement. Prenons-la au sérieux, et nous bâtirons une paix durable. »