Ce dimanche 25 mai, les mamans sont à l’honneur. A chacun sa façon de leur rendre hommage, la fête des mères est avant tout l’occasion de leur faire plaisir. Pique-nique familial, repas au restaurant, bouquet de fleurs, cadeau ou simple attention, il y en a pour tous les goûts.
Léa Drecraene a plutôt pris sa plume pour leur rendre le vibrant hommage que voici :
Il y a ces silences qui en disent long.
Un plat qui mijote doucement. Une main posée sur un front fiévreux. Une phrase banale, glissée entre deux tâches : « Tu veux que je t’aide ? »
Il n’y a pas de diplôme pour être mère. Pas de cérémonie d’intronisation. Pas de plan de carrière. Seulement des jours qui s’enchaînent, des nuits qui veillent, et cet amour tenace, parfois maladroit, toujours immense.
Être mère, c’est renoncer souvent, mais aimer toujours.
C’est aussi porter la charge mentale, cette liste invisible qui trotte dans la tête : les rendez-vous, les lessives, les goûters oubliés, les anniversaires à ne pas manquer. Un travail à temps plein. Même quand on rentre du travail.
Aujourd’hui, on dit bonne fête. On offre un mot, un dessin, un café au lit, une pensée tardive. C’est peu, mais c’est beaucoup. Elles pensent à tout. Pour tout le monde. Et si on allait un peu plus loin ? Si on apprenait à soulager la charge, à reconnaître les efforts silencieux, à partager autrement ?
Avant même de poser un pied au sol, elles savent déjà ce qu’il faut acheter, préparer, réparer, anticiper.
Elles gèrent les horaires, les rendez-vous, les devoirs, les petits bobos et les gros silences.
Elles travaillent. A l’extérieur. A la maison. En elles. Et portent, en plus du quotidien, cette charge invisible, ce poids mental que l’on nomme à peine mais qui use en silence.
Elles sont mères.
Pas parfaites, pas infaillibles. Mais présentes. Résilientes. Extraordinaires dans l’ordinaire.
À toutes les mères — et à toutes celles qui endossent ce rôle sans en porter le nom : MERCI votre force façonne le monde.
Léa Decraene