De prime abord, toute personne avertie peut penser que le prix créé hier mercredi 3 novembre par la Mauritanie, par voie de projet de décret et relatif à un prix national des droits de l’homme et de la cohésion sociale, est exclusif aux seuls mauritaniens.
Mais, il s’est confirmé à la lecture des commentaires faits par les officiels à ce sujet, que les ressortissants mauritaniens et les étrangers sont aussi éligibles à ce prix , mais faut-il d’abord, qu’ils prouvent leur apport au renforcement des droits de l’homme et de la cohésion sociale.
Cette particularité propre au prix a été révélée par le ministre de la Culture, de la Jeunesse, des Sports et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement Moktar Ould Dahi, au cours de la séance des commentaires faits par des membres du gouvernement sur les résultats du Conseil des ministres, organisé quelques heures auparavant.
Interpellé par l’un des journalistes, au cours de la conférence de presse en question, sur les critères établis pour remporter le prix, le ministre a affirmé qu’ils ont été élargis pour inclure « les ressortissants mauritaniens et les étrangers qui sont en mesure de contribuer au renforcement de la cohésion nationale ».
Le Conseil avait examiné et adopté au cours de sa réunion d’hier mercredi, entre autres projets de décrets, un suivants, portant création du Prix National des Droits de l’Homme et de la Cohésion Sociale, rappelle-t-on.
Le présent projet de décret porte sur la création du Prix National des Droits de l’Homme et de la Cohésion Sociale en lieu et place du Prix National des Droits de l’Homme crée par le décret n° 2017-011 du 06 février 2017.
Le prix sera décerné, tous les deux ans, aux associations et personnalités indépendantes, en reconnaissance de leurs efforts consentis pour la promotion et la protection des droits de l’Homme et de la cohésion sociale.
La Commission des droits de l’homme a été chargée de l’organisation et de la supervision du prix, qui a été également élargie pour inclure les ministères concernés par le sujet ainsi que les organisations travaillant dans le domaine des droits de l’homme (spécialisées dans la cohésion nationale).