Des militaires en Guinée-Bissau ont annoncé mercredi prendre le «contrôle total du pays», «suspendre le processus électoral» et fermer les frontières, alors que le pays est dans l’attente des résultats des élections présidentielles et législatives organisées dimanche.
Plus tôt dans la journée, des tirs avaient été entendus près du palais présidentiel et des hommes en tenues militaires ont pris possession de la principale artère menant vers le palais, dans ce pays d’Afrique de l’Ouest coutumier des troubles politiques, qui a connu quatre coups d’État et une kyrielle de tentatives de putsch depuis son indépendance.
Ces militaires issus de la garde présidentielle et d’un corps d’élite de la gendarmerie contrôlaient la zone désertée et le calme était revenu en début d’après-midi, ont constaté sur place des journalistes de l’AFP. Ils se sont exprimés en lisant un communiqué au siège de l’état-major des armées dans la capitale Bissau, ont constaté sur place des journalistes de l’AFP.
Ces tirs ont pour le moment cessé et le calme est revenu, selon les journalistes de l’AFP. Peu avant, des centaines de personnes à pied ou dans des véhicules avaient fui la zone pour se mettre à l’abri tandis que des tirs nourris avaient retenti à plusieurs reprises. «On est habitués à Bissau», a lancé à un journaliste un passant fuyant les lieux.
Le Temps.fr




















