Suite à la publication d’un article sur Sahara média, repris par Cridem, j’ai remarqué une campagne malsaine sur les réseaux sociaux tendant à déformer le sens et l’esprit de mon propos lors d’un entretien sur la chaîne Sahara24.
Le titre de l’article : « El ID : celui qui accuse la Mauritanie de pratiquer l’apartheid ne doit faire partie d’aucune de ses institutions », laisse entendre qu’il s’agit d’un appel à l’exclusion. Or, tout téléspectateur de bonne foi, qui a écouté mon propos voit clairement que tel n’était ni le fond ni l’intention de mon intervention.
Ce que j’ai exprimé, c’est une position personnelle concernant la définition même de l’apartheid : si, à titre individuel, je parvenais à la conclusion que le régime en place applique une politique d’apartheid, il m’apparaîtrait alors incohérent et contraire à mes principes d’en faire partie. De la même manière, toute personne parvenue à un tel constat devrait logiquement, par souci de cohérence morale, choisir de ne pas intégrer les institutions qu’elle estime ainsi caractérisées.
On ne peut par exemple imaginer N. Mandela ou Yasser Arafat faire partie des institutions ( assemblée ou autres….)d’un pays qui pratique l’apartheid! Ce me semble si évident qu’il n’est pas nécessaire d’en dire plus. je rappelle que nier l’existence de l’apartheid comme régime particulier dans un pays comme la Mauritanie, ne signifie évidemment qu’il n’y a pas d’autres formes d’injustice ( esclavage, passif humanitaire….)
J’ai rappelé avoir été président du Manifeste Harratine au cours de l’émission, et dont ́’objectif est notamment la lutte contre les discriminations dont font l’objet les hrattine. Je vous prie d’une maniere générale de vous reporter à ce sujet sur mon programme électoral lors de la dernière élection présidentielle pour en être édifié. Sans parler du programme de mon parti, le Frud…
Je vous invite donc à une lecture plus rigoureuse et fidèle de mes propos, afin d’éviter toute interprétation erronée.
Maître Elid Mohameden MBARECK.