COMMUNIQUÉ DE PRESSE
L’Union pour la Souveraineté et le Développement (USD) informe l’opinion publique et la presse nationale qu’elle fait face, depuis plusieurs mois, à un blocage administratif illégal et discriminatoire dans le cadre de la procédure de légalisation de son parti politique.
Chronologie des faits
19 mai 2025 : Tenue de l’Assemblée générale constitutive, autorisée par le Hakem de Sebkha et conforme à la loi.
30 mai 2025 : Accès à la plateforme numérique est accordé après l’obtention de l’acte et la désignation d’un responsable technique par les 15 mandataires.
11 juin 2025 : Soumission des documents sur la plateforme numérique des partis politiques et obtention d’un reçu de dépôt.
12 juin 2025 : Transmission des documents originaux et validation de la conformité.
Depuis juillet 2025 : Blocage au niveau du parrainage suite à l’ajout rétroactif d’une nouvelle exigence (« ligne 13 »), réclamant une seconde autorisation du Hakem — alors qu’elle avait déjà été accordée.
Constat
Le Directeur de la Synthèse des Affaires Politiques et de la Liberté Publique exige aujourd’hui la réorganisation complète de l’Assemblée constitutive au motif que le notaire n’était pas présent — alors qu’aucun texte légal (Ordonnance n°91-024 et Loi n°2025-010) n’impose une telle condition.
Lors des entretiens de conformité avec le ministère de l’Intérieur, des questions inappropriées et contraires à la neutralité de l’administration nous ont été posées, cherchant à savoir s’il y avait des « personnes derrière nous » ou des « opposants politiques cachés » soutenant notre démarche.
Nous affirmons fermement que notre projet est indépendant, transparent et conforme à la loi.
Position de l’USD
L’USD dénonce fermement :
- Le traitement discriminatoire infligé à sa formation politique,
- La violation du principe d’égalité et de la liberté d’association.
L’USD exige la levée immédiate du blocage administratif et l’application stricte et équitable de la loi à tous les partis politiques.
Appel
Nous appelons :
- Les autorités à respecter leurs obligations légales,
- La société civile et l’opinion publique à défendre le droit fondamental au pluralisme politique,
- La presse nationale et internationale à relayer ce déni de droit qui menace la démocratie mauritanienne.
« La démocratie ne peut exister sans égalité devant la loi et respect des libertés politiques. » – USD
Union pour la Souveraineté et le Développement (USD)
Nouakchott – 09 septembre 2025