L’arrestation d’un parlementaire, homme politique et défenseur des droits de l’homme « sans motif légal est une erreur qu’il faut éviter en y renonçant immédiatement », a affirmé un collectif d’avocats engagés à soutenir le président du mouvement (IRA), Biram Dah Abeid.
Le collectif d’avocats comprend l’ancien bâtonnier du barreau mauritanien Me Cheikh Ould Hendy et les avocats Zayed El Mouslimine Melainine et Ahmed Ould Ely.
L’arrestation de Biram Dah Abeid, à son domicile hier mercredi 24 mai courant : « s’est déroulée de manière illégale et en violation de l’article 50 de la Constitution, a indiqué ledit Collectif d’avocats dans un communiqué.
L’article 50 de la Constitution stipule : » Aucun membre du Parlement ne peut être poursuivi, recherché, arrêté, détenu ou jugé à l’occasion des opinions ou des votes émis par lui dans l’exercice de ses fonctions.
Aucun membre du Parlement, ne peut, pendant la durée des sessions, être poursuivi ou arrêté en matière criminelle ou correctionnelle qu’avec l’autorisation de l’Assemblée dont il fait partie, sauf cas de flagrant délit.
Aucun membre du Parlement ne peut, hors session, être arrêté qu’avec l’autorisation du bureau de l’Assemblée dont il fait partie, sauf dans le cas de flagrant délit, de poursuites autorisées ou de condamnation définitives.
La détention ou la poursuite d’un membre du Parlement est suspendue si l’Assemblée dont il fait partie le requiert. «
Les avocats ont appelé enfin dans leur communiqué à la libération immédiate du député Biram Dah Abeid, « en respect à la constitution et aux lois de la République islamique de Mauritanie ».