Les autorités américaines ont annoncé ce mardi 16 décembre de nouvelles limitations d’entrée concernant les citoyens mauritaniens et sénégalais, ainsi que les ressortissants de plusieurs autres pays africains souhaitant se rendre aux États-Unis.
Dans son annonce relative au décret migratoire, l’administration Trump a expliqué que plusieurs pays visés par ces mesures connaissent une « corruption généralisée » et disposent de documents d’état civil et de casiers judiciaires frauduleux ou peu fiables, rendant difficile la vérification des antécédents de leurs ressortissants désirant entrer sur le territoire américain.
Elle a également souligné que certains pays enregistrent des taux élevés de personnes en situation irrégulière, refusent de reprendre leurs citoyens faisant l’objet de procédures d’expulsion, ou souffrent d’un « manque général de stabilité et de contrôle gouvernemental », ce qui complique davantage les opérations de vérification.
Pays concernés par les restrictions
La liste des pays concernés par ces limitations comprend :
l’Angola, Antigua-et-Barbuda, le Bénin, la Côte d’Ivoire, la Dominique, le Gabon, la Gambie, le Malawi, la Mauritanie, le Nigeria, le Sénégal, la Tanzanie, les Tonga, la Zambie et le Zimbabwe.
Toutefois, certaines catégories de personnes sont exemptées de ces restrictions, notamment les titulaires de visas déjà valides, les résidents permanents légaux aux États-Unis (détenteurs de la « green card »), ainsi que les bénéficiaires de certains visas spécifiques, tels que les diplomates, les athlètes ou toute personne dont l’entrée est jugée conforme aux intérêts américains. La proclamation précise que ces mesures entreront en vigueur à compter du 1er janvier.
Pays soumis à une interdiction totale de voyage
À cette liste s’ajoutent d’autres pays dont les citoyens sont totalement interdits de voyager vers les États-Unis, à savoir : le Burkina Faso, le Mali, le Niger, la Palestine, le Soudan du Sud et la Syrie.
Par le passé, des interdictions similaires avaient déjà concerné l’Afghanistan, le Myanmar, le Tchad, la République du Congo, la Guinée équatoriale, l’Érythrée, Haïti, l’Iran, la Libye, la Somalie, le Soudan et le Yémen.
Par ailleurs, des restrictions renforcées avaient été imposées aux voyageurs en provenance du Burundi, de Cuba, du Laos, de la Sierra Leone, du Togo, du Turkménistan et du Venezuela.



















