Le président, Mohamed Ould Abdel Aziz qui doit quitter le pouvoir dans peu de temps, continue de faire de nouvelles acquissions sur les richesses du pays. Des actes qualifiés pour certains comme crime économique.
Depuis l’arrivée de Ould Abdel Aziz au pouvoir, il ne se passe pas un jour au pays des mille poètes sans qu’on annonce de nouvelles acquisitions au au profit du régime en place sous l’influence de l’homme fort de Nouakchott.
De la vente des écoles publiques, des commissariats de police, des anciens blocs, une partie du stade olympique, les terrains de la télévision publique et de l’ancien aéroport, voilà encore le locataire du palais gris qui convoite une partie des actifs de la SNIM, le fleuron de l’industrie minière mauritanienne.
Que resterait de la richesse nationale
Cette mine a été cédée –ou sur le point de l’être- à une entreprise étrangère, de surcroit australienne, dénommée BCM.
L’accord conclu samedi, 24 mai prévoit la création d’une société mixte comprenant des opérateurs australiens et mauritaniens pour l’exploitation d’un gisement de 30 millions de tonnes de minerai de fer. La BCM australienne détiendra 80% du capital, les 20% restants reviennent à la SNIM”
Cependant, selon Mondafrique les 80% précités appartiennent à l’investisseur étranger et deux opérateurs privés mauritaniens qui seraient le gendre du président, Ould Msabou’e et Mouhidine Ould Sahraoui, le ‘’bâtisseur’’ de l’aéroport Oum Tounsi.
A l’heure actuelle les populations se posent la question, que resterait de la richesse du pays après le départ du Rais qui est qualifié pour certains de faire le bradage de la richesse nationale
On dirait que le Rais utilise le « après moi déluge » l’expression prêtée à Louis XV, qui souhaitait faire savoir à ses partisans qu’il se moquait complètement de ce que pourrait faire son dauphin, Louis XVI, après sa mort.