Longtemps resté sur la défensive et animé par des idées et combats hostiles au régime en place, l’apôtre de la lutte contre l’esclavage songe à fédérer le pouvoir en vue de la prochaine gouvernance du nouveau élu.
Une perspective de changement de veste pour le leader des “Haratins” (descendants d’esclaves) Birame Dah Abeid qui demandait dans toutes ses interventions l’égalité des droits économiques, politiques et sociaux mais surtout le retour des militaires dans les casernes.
Aujourd’hui pour l’opinion publique Birame veut faire la routine comme chez certains opposants, à l’occurrence son aîné Messoud Ould Boulkheir, l’opposant farouche des années et des années mais qui est finalement devenu un allié potentiel du régime en place.
L’histoire se répète avec Birame Abeid qui était lancé dans la course à la présidentielle, pour une seconde fois où le dernier scrutin lui a permis d’être le prochain leader de l’opposition par sa position aux élections.
Dans une compétition du 22 juin où Biram Dah peinait à trouver le temps de boire son café, le leader de l’Initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste (IRA) jurait de se battre avec ses sympathisants jusqu’au dernier souffle de sa vie si le vote est volé et que le choix du peuple n’est pas respecté.
Un rêve qui est tombé à l’eau, car le leader de l’ira était le premier à draguer le pouvoir. Il était finalement un premier à proposer un dialogue que le leader de la CVE a subitement rejeté catégoriquement jugeant que l’heure n’était pas de dialoguer mais de dénoncer le hold –up orchestré par les aziziens.
Ould Abeid a rencontré la deuxième semaine qui suit les élections une délégation du gouvernement conduite par le ministre de la fonction publique et porte parole du gouvernement, Seyidna Aly Ould Mohamed Khouna pour entamer une concertation afin d’apaiser les tensions pos électorales et demander le dialogue avec le pouvoir.
Une position qui n’a plu à beaucoup de ses sympathisants et d’autres de l’opposition entière soulignant que le candidat a été très rapide dans cette démarche qu’il risque de faire cavalier seul.
Par ailleurs, l’opposition aspire une vie politique démocratique saine pouvant préserver les acquis, contrer l’extrémisme, la marginalisation et l’exclusion et prémunir le pays contre les dangers.
Ce qui garantit la sécurité et la souveraineté de la Mauritanie, et ses aspirations vers le mieux.