Les travaux du forum économique maghrébin ont débuté lundi, 28 décembre dans la capitale mauritanienne, Nouakchott avec la participation des délégations du Maroc, de l’Algérie, de la Tunisie et de la Libye.
Présidé par le Premier Ministre mauritanien, Mohamed Salem O. Béchir, ce forum a fait des exposés sur la complémentarité économique intermaghrébine, le climat des affaires, les opportunités des investissements spécifiques de chaque pays maghrébin.
Intervenant pour les circonstances, O. Béchir a indiqué que l’épanouissement économique de de la Mauritanie est irréalisable en dehors des espaces régionaux auxquels appartient le pays tout en soulignant le souci permanent des autorités nationales d’œuvrer en faveur du développement du partenariat et de l’intégration au sein de l’espace Maghrébin
Le chef du gouvernement souligne en outre que « le volume des échanges entre les pays de l’UMA ne représente que 3,6 % par rapport au reste du monde.
Ce, malgré le nombre important de conventions signées dans le cadre de l’Union du Maghreb Arabe. »
Selon les experts, « l’absence de l’intégration maghrébine coute aux pays membres une perte entre 2 et 3% du taux annuel de la croissance alors que l’intégration ouvre pour nous un marché de 100 millions de personnes devant permettre de multiplier les échanges bilatéraux et de renforcer la concurrence au profit de nos peuples et de nos intérêts stratégiques dans tous les domaines. » Ajoute le premier ministre.
Créée en 1989, l’UMA regroupe outre la Mauritanie, le Maroc, l’Algérie, la Tunisie et la Libye. Son action reste cependant, paralysée par les querelles des pays membres mais surtout par la discorde entre Rabat et Alger sur la question du Sahara Occidental.