En réaction de la disparition des 52 clandestins jeunes mauritaniens la semaine dernière, les proches des victimes du drame se mobilisent pour demander aux autorités mauritaniennes de faire une lumière sur cette affaire dont le gouvernement n’a toujours pas affirmé officiellement l’existence.
Des manifestations ont été organisées à Nouakchott et à l’intérieur du pays sous le slogan « stop à l’immigration clandestine ».
Réunis sous le nom « collectif des proches des victimes », les manifestants lancent un appel de détresse pour dire à l’Etat d’accomplir sa mission régalienne pour informer les parents et l’opinion publique nationale de toutes les péripéties de ce drame.
Cependant, les membres du collectif se disent outrés par les déclarations du porte-parole du gouvernement et du président de l’Assemblée nationale tendant à nier la tragédie, qui pourtant a été confirmée par le réseau des passeurs, une Ong étrangère et les réseaux sociaux.
Par cette approche, les membres du collectif invitent les jeunes à « mettre fin à ces voyages sans issue, qui engloutissent leur vie et font perdre au pays des ressources humaines inestimables ».
Ainsi, intervenant pour les circonstances, le député du Rassemblement National pour la Réforme et le Développement (RNRD), Idrissa Camara suggère aux jeunes mauritaniens à « rester chez eux et à entreprendre des Activités Génératrices de Revenus( AGR) sur place, car dit –il l’image d’une Europe perçue comme un eldorado est une véritable chimère ».