Le parti au pouvoir, UPR a tenu samedi, 02 mars dans l’enceinte du palais des congrès Al Mourabitounes un congrès, son deuxième depuis sa fondation, pour discuter de son avenir.
Un conclave qui devrait officialiser la candidature du général Mohamed Ould Ghazouani, actuel ministre de la Défense, qui s’est déclaré lui-même candidat officiel aux prochaines consultations présidentielles en Mauritanie.
A cette occasion, plusieurs congressistes étaient au rendez-vous pour choisir une nouvelle direction pour cette formation politique et renouveler des structures en vue des éventuelles élections présidentielles prévues en juin 2019.
Ce second congrès de l’UPR s’est vu la présence de plusieurs
personnalités nationales et internationales parmi lesquelles
le parti Istiqlal du Maroc conduit par Nizar Baraka. Un déplacement qui met entre autre à terme de vives tensions qui existaient depuis deux ans entre les deux
plus grandes formations politiques au Maroc et en Mauritanie.
Outre la présence de plus de 5000 participants, tels que l’opposition, et le Maroc, d’autres invités étrangers ont fait le déplacement sur
invitation de l’UPR.
Il s’agit notamment du premier ministre sénégalais Mohamed Abdalla Dione, du ministre nigérien de l’intérieur Mohamed Bazoum, de celui de l’algérien, de la Tunisie et d’Espagne.
Cependant, le manque d’ordre du jour et de précisions sur le programme du congrès ont été soulevés même si de sources bien informées du parti ont révélé que ce congrès sera procédé, à l’ouverture des travaux, à la lecture d’un communiqué apportant l’appui de la formation politique au candidat Gazouani.
A Rappeler que l’UPR a été créé après le coup d’État fomenté par Ould Abdelaziz le 6 août 2008. Le nouveau pouvoir ne disposait pas d’un pôle politique alors Ould Abel Aziz l’a donc créé dans la précipitation, au moment de la signature de l’accord de Dakar, en juin 2009, à la veille de la présidentielle.
Il reste depuis sa création le parti qui enregistre une adhésion forte car il est perçu comme le parti-État, comme une rampe de lancement pour accéder aux hautes fonctions. On le rejoint davantage par tactique que par conviction.