Au fur et à mesure qu’approche le timing de la présidentielle du juin prochain, c’est le branle-bas de combat dans la classe politique mauritanienne où les partis affûtent leurs armes pour se donner les meilleures chances de remporter ce scrutin, pour l’alternance selon l’opposition qui a déjâ fait couler beaucoup d’encre et salive pour une candidature unique.
Du côté du parti au pouvoir, les choses sont déjà claires car l’ UPR est déjà en ordre de bataille, prêt à déployer l’artillerie lourde pour accompagner le candidat désigné par le président Ould Abdel Aziz, le général Ghazouani qui est lui-même déjà sur le pied de guerre.
Mais, du côté de l’opposition réunie sous l’Alliance Electorale de l’Opposition Démocratique (AEOD) certains détails et pas des moindres, restent encore à régler. Des divergences notoires restent un avant-gout de l’opposition avant de mettre le cap sur les élections, désigné un candidat unitaire et fixé un programme commun.
Les leaders de l’opposition restent toujours dans l’embarras de choix de s’accorder sur le nom de celui qui devra être leur porte-étendard pour la prochaine consultation électorale qui s’annonce déjà comme l’une des plus ouvertes de l’histoire de la Mauritanie.
Sans jouer les oiseaux de mauvais augure, l’on a envie de dire que la chose semble plus facile à dire qu’à faire. D’abord, les réunions multiples et non décisives pour parvenir à un consensus qui risque finalement de nécessiter plusieurs rencontres de travail ; ce qui augure de négociations plutôt serrées.
D’ailleurs, l’on peut même se demander si la fumée blanche sortira de cette union. Est-ce que l’union de l’opposition va encore atterrir en douceur.
La désignation d’un candidat unique, un défi majeur qui se pose aujourd’hui à l’opposition, réside dans la capacité des prétendants à mettre en berne leur ego pour l’intérêt général, en cas de non-désignation.