À la veille des présidentielles, 6 mois précisément avant le grand rendez-vous, le bilan présente beaucoup d’intérêt pour le président Ould Abdel Aziz qui n’arrête pas de confirmer indirectement qu’il veut encore le pouvoir.
En effet, les députés de la majorité ont organisé pendant le week end passé une concertation en vue de relancer la possibilité d’un 3ème mandat pour Mohamed Ould Abdel Aziz tout en négligeant tout ce que cela pourrait entraîner comme conséquences et répercussions vis-à-vis de la constitution et sur le pays entier.
Les députés se lancent dans une entreprise anticonstitutionnelle en essayant d’obtenir des signatures afin de modifier les articles verrouillés de la loi fondamentale.
Ils veulent une proposition d’amendements constitutionnels touchant certaines dispositions de la constitution du 20 juillet 1991, modifiée en 2016, pour permettre au garant du palais gris de briguer un troisième mandat.
Face aux manœuvres des protagonistes du troisième mandat, les mauritaniens hostiles au régime en place ( un groupe des jeunes citoyens, l’opposition) sont réunis lundi, 14 janvier devant les portes de l’Assemblée Nationale sous un seul slogan pour dire non à toute modification de la constitution. L’opposition condamne fermement cette violation de la constitution et se dit prête à y faire face par tous les moyens légaux quel qu’en sera le prix à payer.
Mohamed Ould Maouloud et ses co-équipiers appellent les initiateurs de ce projet à y mettre fin immédiatement avant de porter l’entière responsabilité de toute conséquence préjudiciable à la sécurité, à la stabilité et à l’unité du pays qui pourrait en découler.
A souligner que les présidentielles dont le timing légal est fixé entre avril et juin 2019, présentent déjà des enjeux majeurs dont les conséquences seront néfastes pour le peuple.