Fatima Houda-Pepin n’est plus déléguée générale du Québec au Sénégal. Elle a été congédiée. Et, un processus de remplacement sera entrepris sous peu afin de désigner la personne qui lui succédera, rapporte ici.radio-canada.ca.
La carrière diplomatique de l’ex-députée libérale Fatima Houda-Pepin aura été de très courte durée. A peine un an à Dakar. Vendredi, le ministère des Relations internationales a annoncé qu’il mettait un terme à son mandat à la tête de la délégation générale du Québec à Dakar, au Sénégal, après avoir mené une enquête sur sa gestion des ressources humaines au sein du personnel de la délégation.
Son séjour à Dakar, dit-on, a été très mouvementée ? Dès les premières semaines, la situation a commencé à se dégrader. Elle a dû revenir au Québec en avril pour s’expliquer aux autorités du ministère et elle n’était pas retournée au Sénégal en raison de la pandémie de la COVID-19.
Dès son entrée en fonction, Mme Houda-Pepin a éprouvé des difficultés à gérer le personnel mis à sa disposition. C’est elle-même qui a alerté les autorités du ministère, à Québec, ne sachant trop comment gérer la situation.
Et, de janvier à février, le ministère a dépêché sur place des experts chargés de calmer le jeu et de vérifier le bien-fondé de plaintes formulées par des employés mécontents de la façon dont ils étaient traités par la déléguée.
Des employés locaux n’auraient pas apprécié se faire imposer de parler français en tout temps et non le wolof, leur langue maternelle. Certains ont démissionné.
Mme Houda-Pepin n’a jamais donné sa version des faits publiquement. Il n’a pas été possible de la contacter vendredi pour l’obtenir, note ici.radio-canada.ca.
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