La Mauritanie est toujours sous perfusion du FMI, car sa dette reste toujours élevée et encombrante.
En dépit des efforts fournis pour se remettre de la chute du prix de son minerai de fer, comme en témoigne une croissance qui a doublé en deux ans, de 3 % en 2018 à 6,4 % en 2019, la Mauritanie reste toujours embrassé par un endettement élevé.
En effet, dans le nouveau numéro du FMI récemment publié avec l’intitulé « la mise à jour des perspectives économiques pour l’Afrique du Nord, le Moyen-Orient, et l’Asie centrale», la dette de la Mauritanie est pointée du doigt.
Toutefois, pour les responsables de l’institution financière internationale, l’importante proportion des exportations vers la chine, l’Union Européenne et les Etats Unis chez les pays importateurs de pétrole comme la Mauritanie sont exposés à des aléas baissiers relatifs à l’affaiblissement de la croissance
Depuis quelques années en effet, la dette publique connaît une hausse drastique.
Mais reste à savoir quelles en sont les raisons ?
S’agit-il essentiellement d’une mauvaise gestion des deniers publics ? D’une incapacité à stimuler la croissance économique ? Ou bien faut-il chercher les raisons ailleurs, au coeur même du processus de création de la monnaie et du rapport entre l’Etat et les banques.
A noter que le fonds monétaire international avait annoncé dans un communiqué du 13 mars 2019, que la croissance économique de la Mauritanie s’est accélérée en 2018 pour s’établir à environ 3,6%, et qu’elle passera à plus de 6% en 2019.