Le député et leader de l’IRA, Biram Dah Abeid, a accusé le régime actuel de bloquer le system judiciaire d’une manière sans précédent, affirmant que de nombreuses plaintes immobilières lui avaient été soumises. Il a cependant conseillé à leurs propriétaires de se tenir à l’écart de lui, se considérant comme un « paria de l’État ».
Lors de sa conférence de presse tenue ce samedi, Biram a déclaré que sa lutte vise à défendre les droits de tous les Mauritaniens, mais qu’il n’en avait récolté que l’emprisonnement et le harcèlement.
Biram a critiqué ce qu’il a décrit comme le « gel » de la question haratine par l’État, soulignant que les autorités avaient promulgué des lois criminalisant l’esclavage, mais n’avaient pas réussi à les mettre en œuvre.
Le député Bram Dah Abeid a déclaré qu’il ne participerait pas à ce qu’il a qualifié de « dialogue farcesque », compte tenu de la négativité entourant ses préparatifs, ce qui confirme un manque de sérieux, de préparation, de bonne foi et de garanties requises.
Bram a ajouté que la crise de l’eau n’est pas plus importante que la crise de légitimité, soulignant que le Parlement ainsi que les conseils municipaux et régionaux sont « illégitimes », car les élections ont été un « vol » qui a détruit le système électoral en adoptant des agendas et en nommant des personnalités non politiques à des postes élus, transformant ainsi le Parlement et les conseils régionaux en outils entre les mains du pouvoir exécutif.