Le président Mohamed Ould Ghazouani a déclaré qu’en principe, rien ne devrait entraver ou perturber la tenue d’un dialogue politique en Mauritanie, jugeant « très surprenantes » les tentatives de marchandage entendues ici et là pour justifier un refus de participation au processus.
Dans son discours prononcé à l’occasion du 65ᵉ anniversaire de l’indépendance nationale, Ould Ghazouani a décrit le dialogue comme « une exigence générale et une pierre angulaire de toute tentative sérieuse de construire un consensus national autour des défis majeurs auxquels le pays est confronté ».
Dans le cadre de son programme pour un second mandat intitulé Mon ambition pour la nation, Ould Ghazouani a réaffirmé son engagement à organiser un dialogue national inclusif, n’excluant « ni personne ni aucun sujet ». Il a souligné que le dialogue constitue une revendication constante de la classe politique et un outil essentiel de gouvernance et de gestion des affaires publiques.
Le chef de l’État a assuré qu’il poursuit les démarches déjà engagées pour préparer ce processus, affirmant souhaiter un « dialogue sérieux, global et franc ». Il a précisé que le rapport final de la phase préparatoire sera transmis dans les prochains jours à toutes les parties, afin qu’elles puissent proposer des ajouts, des suppressions ou des reformulations.
Enfin, Ould Ghazouani s’est engagé à réunir toutes les conditions nécessaires à la réussite du dialogue, promettant des résultats « exceptionnels » et garantissant leur mise en œuvre. Selon lui, si le dialogue se tient, il permettra à chacun d’effectuer un examen complet, serein et pacifique des défis nationaux. Il a exprimé l’espoir que toutes les forces politiques y prendront part et que l’ensemble des questions essentielles seront abordées.



















